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Ptites news 25

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Hydroptère

Voila, l’Hydroptère version Pacifique a été remis à l’eau (liens ici et et là aussi). Alain Thébault a mis sur pied un programme ambitieux : record cet été de la traversée du Pacifique entre Los Angeles et Honolulu détenu par Geronimo, ensuite en 2013 ceux du tour des îles britanniques et des 24heures; enfin, en 2014, l’Atlantique nord en moins de trois jours.

Transmis par les lecteurs

- Par GG, l’Hydraplaneur est à vendre

- Par GG toujours en commentaire de l’article sur les engins de Didier Costes. "Les nouveaux winglets de Boeing. Chers amis, Vous pouvez préparer vos scies, tissus de carbone et résines diverses. Vos winglets sont obsolètes (comme on dit aujourd’hui). Les vrais “ailettes marginales” sont !"

- Philippe Guglielmetti, qui est plus qu’un lecteur puisque c’est un des auteurs et surtout le créateur de « Foilers ! », m’a envoyé ce très intéressant lien vers un sujet qui n’est pas « foilesque » mais très intéressant pour ceux qui sont intrigués par la nature, la technologie : La danse des gouttes !

- Daniel Charles m’a signalé cet article de Sail-Word présentant un gréement gonflé de 5 m² sur Mirabaud…

- Via Poséidius, très belles photos de Moth à Quiberon par T Martinez

- Via David dans "Historique des systèmes mécaniques de régulation 2/3". Une intéressante voix pour le développement d’un système de régulation mécanique de l’incidence. Voix assez proche de celle que m’avait soumis « le GG » il y a de nombreuses années (voir si besoin les liens placés par GG dans sa réponse sous

Libellule

Voici de belles photos, de mon « agent » à St Malo, de ce très beau bateau présenté sur Foilers dans l’article "Le projet Voilavion du neuf du beau". J’ai donc contacté Patrice Magnard qui m’a appris que de nouveaux foils étaient en cours de réalisation ainsi qu’un nouveau gréemment 50% plus puissant que le précédent…

Libellule à St Malo – photo Jean François Daron 04/2012

Gréement Libellule – photo Jean François Daron 04/2012

Piaggio Pegna PC7

Daniel Charles m’a ramené des photos du Musée national des sciences de Milan (Museo national de la scienza de Milan). Photos où j’ai reconnu une jolie maquette en bois du Piaggio Pegna PC7. Superbe petit hydravion à hydrofoils dont l’histoire et celle de la réalisation de sa maquette volante est très bien présenté sur cette page réalisée par Alain Vassel.

Maquette Piaggio Pegna PC7 – photo Daniel Charles 04/2012

Seacart 26

Photos prises à Lorient au Salon des Multicoques, beaux foils pour ce très beau trimaran signé Marc Lombard. J’ai hâte de lire l’article de mon ami Philippe Echelle qui a essayé la bête dont les foils développeraient 450 kg de possé à 14 noeuds.

Seacart 26 salon des multicoques de Lorient – Photo F Monsonnec 03-2012

Foil Seacart 26 salon des multicoques de Lorient – Photo F Monsonnec 03-2012

Birdkite, aile de traction pour kiteboat

Des nouvelles d’Armand Torre, grand pro. de l’aile de kite. J’ai déjà eu l’occasion de parler d’Armand dans la Ptites News 19 quand il avait réalisé une aile pour Don Montague. Essais dont Don parle dans un de ses documents.

Armand, a mis au point une aile de kiteboat aux caractéristiques très intéressante. C’est un nouveau concept, qui n’a aucune similitude avec la traction des ailes plates à boudins, ou des ailes à caissons, c’est une aile dont la caractéristique principale est la capacité de garder l’auto-zénith en mono ligne. Une gestion de la puissance permet soit de neutraliser l’aile soit de l’augmenter. Il reste encore du travail sur cette aile pour exploiter au maximum son potentiel, mais les premiers tests sur l’eau grâce à son ami Germain Belz sont très prometteurs. Et Armand travaille sur d’autres projets…

Vidéo à voir ICI…

AFS1

Très intéressante vidéo de cette planche dont j’ai déjà parlé sur Foilers !

Vous n’avez rien contre la couleur jaune

Et voici une nouvelle fois l’occasion de vous envoyer en l’air… à bord d’un Windrider Rave à vendre sur "Le bon coin," bien sur.

Disco volante

Est-ce que j’en ai déjà parlé ? C’est bien possible mon pauv’monsieur, avec l’âge. Voici une page sur le fameux hydrofoil utilisé par mister Bond, James Bond…

Quiquiconnait ?

Voici des photos d’un bien étrange engin que j’ai trouvé lors de mes errances nocturnes sur le web. Voiliers, bateau à moteur ? Je penche pour le voilier « foiler » (filières et barre d’écoute visible sur d’autres photos) qui souhaite donc utiliser les hydrofoils pour lutter contre la gite (safran sans plan porteur). Ce type de configuration, où l’objectif n’est pas de voler et que les flotteurs sont plus que réduits, a beaucoup été étudié au milieu du siècle dernier, entre autre par les adhérents de l’AYRS. Ces photos prisent à Plymouth, date de 2008, qu’est devenu cet engin ?

Etrange foiler – photo Boatshed 2008

Etrange foiler – photo Boatshed 2008

Si vraiment vous ne savez pas quoi faire de votre argent

Autre engin à foils assez particulier visible sur le même site…

Prao à foils

Pour revenir à l’utilisation des hydrofoils comme outil pour limiter le volume des flotteurs, je suis aussi un passionnés de prao (en + de ma passion pour… et puis…). J’ai eu le plaisir de découvrir, pas très loin de chez moi, un prao à foils que je ne connaissais pas. Il utilise le principe étudié pendant de nombreuses années par Edmond Bruce. J’ai fait fonctionner mon « réseau » pour en savoir plus. Le premier à avoir trouvé la réponse, c’est Michael Schacht rédacteur de l’excellent blog Proafiles (le prao en français devenant proa en anglais !) et qui avait déjà présenté un papier sur ce bateau. J’ai ensuite obtenu plus d’info par Philippe Gaillard, le pro. du prao, concepteur, constructeur de « Des jours meilleurs ».

L’Aven – photo F Monsonnec 03/2012

Prao Epicemar – photo F Monsonnec 03/2012

Lisa Airplanes

Pour les amoureux des avions et des foils, voici des nouvelles de ce très très bel avion. Pour télécharger le dossier de presse et des photographies, rendez-vous sur http://www.lisa-airplanes.com/fr/espace-presse.html

HyRaii

Nouvelle vidéo de ce cata à foils Suisse développé par le Swiss Federal Institute of Technology de Zurich, mais aussi un lien vers un rapport réalisé sur ce bateau aux foils contrôlés « électroniquement ».


Classé dans:1, Divers, Kite, Moth, RC Tagged: Hydroptère, Libellule

Histoire des Hydroptères avant 1912 !

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« Histoires des Hydroptères avant 1912 », tout est dans le titre ! Cet article prouve, à ceux qui en doutaient, que les développements des ailes marines ont bien plus d’un siècle. Un grand merci à mon ami Daniel Charles* pour m’avoir autorisé à publier sur « Foilers ! » ce formidable article que je gardais précieusement, trop heureux de le garder caché au sein de la mémoire de mon disque dur. Mais le but de ce blog n’est il pas de partager ? Mea Culpa, mea maxima culpa !

 

 Histoire des hydroptères avant 1912 - Daniel Charles 2001

Cette recherche a été présentée au Colloque « La plaisance dans tous ses états ». Nantes, 18 mars 2001

Nous sommes tous ici convaincus de la raison pour laquelle Archimède a poussé son cri : il venait de retrouver son savon au fond de sa baignoire. Tout le monde sait ça, à commencer par les potaches. Cependant, cette évidence est mise en doute par des hérétiques, qui prétendent qu’Archimède se serait contenté de convaincre les chantiers de cesser de construire des bateaux en pierre de taille. C’est une absurdité, parce qu’il eut fallut qu’Archimède se soucie d’appliquer ses découvertes.

Or, les savants d’alors se fichaient éperdument d’appliquer leur découvertes : ils recherchaient, jusqu’au début du XIXème siècle, à comprendre le fonctionnement de la nature, mais sans plus. D’ailleurs, la physique s’appelait « philosophie naturelle » dans les universités anglo-saxonnes. Au début du XIXème siècle est arrivé Sadi-Carnot, qui lança la science appliquée en jetant les bases de la thermodynamique. En traitant des échanges de chaleur, cette nouvelle science s’occupait moins de la « philosophie naturelle » que du fonctionnement d’une machine à vapeur dans les conditions de la nature. Il ne s’agissait plus de prévoir le comportement d’un corps immobile plongé dans un liquide, ou de celui d’un rayon lumineux : il s’agissait de prédire le rendement des trains et des bateaux à vapeur.

Enfin… pour les bateaux, il ne suffisait pas de prédire la puissance de la machine, il fallait encore savoir si cette puissance suffisait à atteindre la vitesse voulue, donc à contrebalancer la résistance à l’avancement de la coque. Et c’est là qu’entre en scène John Scott Russell. Il est le premier à essayer de déduire une théorie d’essais en maquettes des performances. Sa théorie a une immense répercussion. L’une de ses conclusions est que la vitesse est proportionnelle à la longueur, ce qui est révolutionnaire dans la mesure ou les grands bateaux à voiles étaient plutôt plus lent que les petits (ils avaient proportionnellement moins de voilure). D’après Scott Russell, il faudrait au moins, pour atteindre vingt noeuds, un bateau de 120 mètres. Et cela avait force de diktat : la Science et Scott Russell avaient parlé ! Hors la longueur point de salut ! Nous savons aujourd’hui que c’est faux, mais ceux de cette époque-là l’ignoraient. Essayer d’aller vite avec un petit bateau était, en fait, enfreindre une Loi officielle de la Nature, rêver d’une impossibilité. C’est dans ce contexte qu’il vaut considérer ceux qui essayèrent, dès 1861, de faire voler des bateaux : c’était de la folie, certes, mais ce n’était pas plus fou que d’imaginer un petit bateau capable d’aller très vite. Alors, tant qu’à être visionnaire, autant l’être à fond !

1861 : Thomas Moy (Grande-Bretagne)

Ce membre de l’Aeronautical Society, estimant qu’il serait plus facile de faire voler un mobile dans l’eau que dans l’air, installe transversalement trois foils horizontaux (à la section remarquablement moderne) sous un canot, remorqué (sans doute par un cheval) sur le Surrey Canal (entre Rotherhithe et Camberwell). Il fut soulevé « assez hors de l’eau ». Les foils auto-ajustables diminuaient d’incidence avec la vitesse.

1885 : de Lambert (France)

Comme Moy, de Lambert était un adepte du plus lourd que l’air. En 1885, il fit réaliser une sorte de catamaran, dont les coques étaient des tonneaux arrangés l’un derrière l’autre, deux par deux, et fixa dessous deux plans porteurs inclinés. Remorqué par un cheval, l’engin se soulevait d’une vingtaine de centimètres et les tonneaux sortaient complètement de l’eau.

1897 : de Lambert & Phillips (France)

Premier hydroptère autopropulsé (à vapeur).

Catamaran supporté par quatre hydrofoils transversaux (surface totale : 5,10m²). Moteur à vapeur récupéré sur l’avion « persiennes » d’Horatio Phillips de 1893, une hélice sur long arbre tournant à 800 t/min (très rapide pour une machine à vapeur). Les essais eurent lieu sur la Tamise, et il n’est pas impossible que le bateau ait été principalement conçu par Phillips.

1897 : William & Larned Meacham (USA)

Remorquent un canot équipé de foils à l’avant et à l’arrière. [Les frères Meacham avaient pris un brevet sur les hydroptères en 1896, mais il n’avait put être homologué à cause du précédent d’un brevet sur le même sujet pris par un autre américain, SA Reeve en juillet 1895. Après un recours en justice, de novembre 1903 à septembre 1904, Reeve l’emporta… et donna ses droits à Meacham. Celui-ci proposa un projet de bateau à foils auto-ajustables en 1906,qui ne fut pas réalisé.]

1904 : de Lambert (France)

Premier hydroptère autopropulsé (à moteur à explosion). Extrapolant sur le principe de son hydroptère de 1897, de Lambert fait construire un nouvel engin de 6mx3m, avec cinq foils transversaux équipé d’un moteur de Dion de 14 cv et atteint 31,975 km/h. Tellier le baptise « hydroplane ». [Il est frappant de remarquer que, dès le début des hydroptères, on envisage des foils à grand allongement. En fait, le rapport d’allongement des foils en « U » sera le plus élevé de toutes les plans porteurs (à l’exception des hélices) jusqu’aux années 30.]

1905 : Forlanini (Italie)

Premiers foils en échelle.

Etudiant les foils depuis 1898 en vue de leurs applications à des avions décollant de l’eau (c’était cinq ans avant l’envol des frères Wright et douze ans avant le décollage de l’eau de Fabre !),et ayant pris de nombreux brevets (dont celui d’un avion à hydrofoils en 1905) Forlanini réalisa un premier hydrofoil non motorisé, qui s’éleva hors de l’eau en remorque.

1906 : Forlanini (Italie)

Après le succès de ses essais de 1905, Forlanini construisit un gros hydroptère motorisé. Coque centrale en forme de torpille, avec moteur (inconnu) au milieu, entraînant par chaîne deux hélices à cinq pales contrarotatives, chacune à une extrémité de l’engin. Quatre jeux de foils en échelle, un à l’avant, un à l’arrière, et deux latéraux. Poids : 1,65 T. Essayé sur le Lac Majeur en 1906, il atteignit 38 nds (70,4 km/h) avec un moteur de 75 cv.

1906 : De Lambert (France)

Principe similaire à celui de 1904, mais moteur Antoinette V8 80cv.

1906 : Antoine Mutti (France ?)

Hydroptère ornithoptère. Maquette navigante, env. 30cm de long. Coque centrale immergée en forme de torpille, supportant à l’avant et à l’arrière deux foils en forme de pelle, et latéralement deux ailes mobiles servant à la propulsion. Par dessus, une structure supporte deux coques stabilisatrices latérales, et le ressort actionnant les ailes propulsives. A « volé », performances inconnues.

1907 : Crocco et Ricaldoni (Italie)

Premier hydroptère « canard ».

Sans doute le plus bel hydroptère de son temps (il existe toujours dans un musée italien). Coque très étroite de 8m, abritant à l’arrière du cockpit un moteur Clément-Bayard de 100 cv propulsant deux hélices en aluminium contrarotatives bipales à pas variable chacune à l’extrémité d’un pylône incliné. Foils en T inclinés, deux jeux à l’extrémité arrière, un à l’étrave formant un V et servant de gouvernail. Poids : 1,52 T. Vitesse : 82 km/h.

1907 : Orville et Wilbur Wright (USA)

Désireux de permettre à leurs avions de décoller et d’atterrir dans l’eau, les frères Wright expérimentèrent au printemps 1907, sur la Miami River à Dayton (Ohio), un catamaran avec une plateforme supportant le moteur (env. 20cv) et la propulsion par deux hélices aériennes contrarotatives du « Flyer » de 1905. Un foil transversal en tôle pliée était installé sous l’avant et l’arrière à quelques pouces des coques. L’engin se soulevait à la surface de l’eau dès que le moteur développait 14 cv. On ignore la vitesse atteinte. Le projet fut interrompu par le départ des Wright en Europe à l’appel d’un syndicat français.

1907 : Hewitt (USA)

Peter Cooper Hewitt, inventeur de la lampe à vapeur de mercure, essaye un hydroptère à échelles très complexes. De part et d’autres d’une coque centrale très plate, deux jeux latéraux de foils, à l’avant et à l’arrière (tous similaires), plus un foil à l’extrême avant pour éviter l’enfournement. Hélice à l’avant, dirigée vers l’avant, au bas d’une embase verticale. Moteur V8. Poids : 1,15 T. Il atteignit 48km/h ; à cette vitesse, seuls les foils inférieurs, d’une surface totale de 0,75m², restaient dans l’eau.

1907-1908 : « N°18 », Santos-Dumont (France)

Foils en échelle de Hewitt

Trimaran à coques gonflables (une principale, deux courts flotteurs à l’avant), pilote à l’extrême arrière, foils transversaux à l’avant à l’arrière, destiné à dépasser 100 km/h dans le cadre d’un pari de 50.000 F avec un Mr Charron. Moteur sur portique à l’avant actionnant une hélice aérienne tripale ; d’abord un Antoinette 25 cv (23 décembre 1907), puis un Antoinette 50 cv. On ne sait s’il réussit à « voler », mais Santos perdit son pari.

1909 : « Vagabond », Bonneau (France)

Catamaran à coques gonflables, plusieurs foils (de deux à quatre) transversaux. A « volé ». Moteur, propulsion et performances inconnues.

1909 : « Miranda III », Thornycroft (Grande-Bretagne)

Coque à redan de 6,70m x 2,13m, bau très avancé. A la suite de difficultés pour planer (le redan était loin en arrière du centre de gravité), un plan porteur fut ajouté sous l’étrave, qui faisait cabrer le bateau à partir de 15 nds, dégageant l’étrave sur 1,50m. Moteur 60 cv. Vitesse maxi : 27 nds (50 km/h).

1909 : « Batboats », Kipling (Grande-Bretagne)

Dans son roman de science-fiction « Actions and Reactions », Rudyard Kipling publia une fausse publicité (supposée dans un journal aéronautique de l’an 2000) pour des « batboats », des coques munies d’ailes, capables d’atteindre des vitesses de 120 nds. Le concept et le nom enflammèrent les imaginations.

1910 : Forlanini (Italie)

Développant son hydroptère de 1906, Forlanini réalisa un nouvel engin où deux jeux de foils en échelles étaient installés de part et d’autre, et à l’avant et à l’arrière d’une coque mince. Le moteur entraînait une hélice immergée centrale au bout d’une embase verticale. Depuis 1906, les échelles étaient devenues plus complexes. L’hydroptère volait (vitesse inconnue) mais, comme tous ses contemporains, faisait preuve d’instabilité dans les vagues. Pour prévenir un«crash-dive»,le pont de la coque était arrondi, et l’on ajouta par la suite un déflecteur à l’avant. Cet hydroptère fut présenté aux courses de Monaco en 1911, mais ne courut pas.

1910 : Guidoni (Italie)

Reprenant l’idée de Forlanini et des Wright de faire décoller un avion de l’eau avec des hydrofoils, Guidoni équipe un Farman 1909 de deux flotteurs sous lesquels il installe par paire des foils d’abord en bois, puis en aluminium, et enfin en acier. Des décollages et des atterrissages furent effectués.

1911 : Cdr Richardson (USA)

Coque de dinghy équipée de foils vrillables pour le contrôle latéral, avec élevateur pour le contrôle longitudinal, commandes similaires à celles d’un avion (palonnier et manche à balai). Architecture, moteur, propulsion et résultats inconnus.

1911 : Michigan Steel Boat Co (USA)

Flotteur-ponton prolongé par un plan incliné planeur, sur lequel est monté le moteur (avec transmission par chaîne à une hélice aérienne), siège de pilote à l’arrière canné (!),le tout surmonté d’une cellule d’avion assez similaire à la Demoiselle de Santos-Dumont, avec un ensemble élévateur gouvernail aériens à l’arrière. Foil transversal sous le flotteur. Authentique « bat-boat » (v. 1909) et engin hybride par excellence, il était délesté tant par l’aile aérienne que par le foil et le plan arrière. A « volé » (en restant à la surface de l’eau, sauf pour de brefs sauts involontaires) de Detroit à Cleveland (environ 160 km) en deux heures. Exposé à la New York Boat Exhibition de 1911.

1912 : « Hydrodrome », Alexander Graham Bell & Baldwin (Canada)

Conçu par Baldwin et financé par Graham Bell, inventeur du téléphone, l’ « Hydrodrome » était un autre bat-boat (v.1909), dans la mesure où il avait des moignons d’aile biplan ; c’est surtout la structure biplan qui importait, dans mesure où elle supportait deux flotteurs à bouchains vifs, sous lesquels se trouvaient deux foils en échelle. Cet ensemble se trouvait à l’arrière d’un fuselage de bois, câbles et toile, à l’étrave duquel se trouvait un flotteur et le foil avant (il s’agissait donc d’une architecture canard). L’ensemble était propulsé par un 70cv Gnôme entraînant par chaîne une hélice aérienne. En août 1912, un grand gouvernail aérien était installé à l’avant ; en octobre, la taille de ce gouvernail avait diminué. Vitesse : environ 72 km/h.

1912 : « X-2 », British & Colonial Aeroplane Co (Grande-Bretagne)

Stimulés par les essais de Guidoni (1910), Bristol et le Lt Burney entamèrent des recherches sur un avion à hydrofoil. Après avoir abandonné un projet de biplan (X-1), ils construisirent un monoplan traditionnel à ailes hautes, flotteurs d’extrémités et coque planante, supporté , en lieu et place d’un train d’atterrissage, par deux jeux de foils en échelle à l’avant et un à l’arrière. Testé en remorque, le X-2 sortit de l’eau, vola, puis s’écrasa immédiatement lorsque la remorque glissa. Un X-3 fut construit puis abandonné en 1914 sans avoir pu décoller.

De tous les pionniers, seul Graham Bell s’entêta, allant même à imaginer un voilier à foils.

« Nancy », de Graham Bell, première maquette navigante d’un hydroptère à voile

En fait la grande année de cette première génération d’hydrofoils fut 1907. Les développements subséquents –si l’on excepte Bonneau, Thornycroft et Richardson, tous un peu marginaux-,étaient orientés vers l’hydraviation. En matière de bateaux rapides, les hydrofoils étaient donc considérés comme une voie sans issue dès avant 1910 : de Lambert, notamment, les abandonna pour des sortes de coques planantes à redans multiples. Il y avait plusieurs raisons à cela. Les foils en U perdaient leur portance dès qu’ils se rapprochaient de la surface.

Au sujet de ses essais, Orville Wright écrivait : « Avec 14cv l’appareil s’élevait rapidement jusqu’à ce que seulement le fond des flotteurs traîne sur l’eau. Cependant, nous échouâmes avec cette puissance à ce que l’arête avant des plans sorte entièrement de l’eau jusqu’à ce que les plans glissent sur leur arête arrière, (au contraire de) ce que nous attendions ».

Les foils en U décollaient, mais leur surface mouillée était trop élevée pour aller très vite.

La solution des foils en échelle de Forlanini, ou celle des foils en V de Crocco & Ricaldoni permettait de diminuer la surface mouillée au fur et à mesure que l’hydroptère accélérait. Cependant, on buttait alors sur une autre problème qui a hanté les hydroptères depuis lors.

La traînée d’un plan porteur, idéalement et dans l’absolu, est de l’ordre de 0,02. Cependant, lorsque l’on y ajoute la traînée des supports, les perturbations d’écoulement à l’approche de la surface, la résistance de vagues des plans ou supports à la surface de l’eau… cette traînée grimpe aux environs de 0,2, et seulement à condition que l’hydroptère ne tangue pas –ce qui devait rarement être le cas, si l’on se rappelle le volumineux brise-lames de l’engin de Forlanini en 1910…

Pour établir une comparaison, il faudrait comparer la traînée nécessaire pour soulever n Kg avec des foils et autant avec une portance dynamique appliquée à une coque planante, ou tout simplement avec la poussée d’Archimède Dans les petites tailles (moins de 6m), les coques planantes obtiennent de meilleures vitesses que les hydroptères dès 1907 avec notamment le Ricochet-Antoinette ; dans les tailles moyennes (6-10m), ce point fut atteint dès 1909-1910. Dans les grandes tailles, où les plans porteurs sont soumis à un effet d’échelle qui diminue leur efficacité, la portance archimédienne se révèle être une alternative économique à la portance des foils. Sur les multicoques actuels à grand allongement, on obtient des valeur de traînée très proches de celles d’un hydroptère, sans avoir les difficultés de contrôle et la fragilité de ces derniers.

Quant aux tentatives d’appliquer les foils à l’hydraviation, leur échec devint rapidement prévisible. Faute de foils supercavitants à expulsion d’air comme on en ceux mis au point dans les années 1960-70, un foil cavite à partir de 40-45 noeuds, soit aux alentours de 75 km/h, avec une perte de portance catastrophique. Dès le milieu de la première guerre, les avions avaient besoin d’une vitesse supérieure pour décoller. Une coque planante (comme un flotteur d’hydravion) ignore, au contraire des foils, ce plafonnement de sa vitesse.

Sans doute peut-on tirer une leçon très actuelle de cette histoire des hydrofoils jusqu’en 1912. Ils furent développés à une période où la puissance motrice était limitée, et où il fallait diminuer radicalement, et à tous prix, la résistance à l’avancement pour aller plus vite. Dès que l’on disposa de moteurs puissants et légers, l’intérêt disparut pour ces hydroptères coûteux, encombrants, à la polyvalence et à la maniabilité nulle. Nous pourrions bien nous retrouver, dans un futur très proche, dans des circonstances similaires à celles des pionniers d’il y a cent ans. En effet, l’interdiction grandissante des moteurs à explosion sur les lacs et plans d’eau intérieurs rendra la propulsion électrique difficilement contournable ; et si l’on veut encore aller vite, il faudra alors revenir à des hydroptères – quoiqu’ils seront bien différents de ceux que j’ai eu le plaisir de vous montrer.

Daniel Charles

Sources :

  • R.Duhamel : « Emersion dynamique des corps flottants : hydroplanes, hydravions et hydroglisseurs », Le Yacht, 27 septembre 1952
  • HF King, « Aeromarine Origins », Putnam, Londres 1966
  • D Charles, « Les Chasseurs de Futurs », Edilarge, Rennes 1992
  • P Gervais, informations et iconographie additionnelles

Note de l’ami de l’auteur !

Encore merci à Daniel pour ce retour dans le passé. Difficile de dire si Alexander Graham Bell a été le premier à penser faire voler un voilier. En tout cas, nous en avons la preuve avec « Nancy », A. G. Bell en a rêvé ! Cela fait tout juste un siècle. Et pendant ce siècle l’aviation à fait un bond que le monde des hydrofoils n’a pas réussi à faire. Tant mieux peut être pour nous, spectateurs et pour certains acteurs, qui vivons au cœur de cette période passionnante…

* Daniel Charles : historien, analyste, écrivain, journaliste, expert du patrimoine maritime auprès du ministère de la Culture … Daniel est un spécialiste incontesté de l’histoire du yachting. Il a écrit de très nombreux ouvrages qui font référence, dont cinq furent couronnés meilleur livre nautique de l’année… Eric Tabarly l’appelait « l’encyclopédie vivante de la plaisance » !


Classé dans:1, Divers, Histoire, Moteur, Propulsion, RC

Ptites news 26

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Dared

Je ne me lasse pas de visiter le blog de Gurval et d’admirer les avancées du projet Dared. Moi, cela me manque les projets à "petite échelle", les gars qui sautent le pas, qui osent, je leur dit bravo. Une nouvelle fois, je mets donc le blog de Gurval en avant !

America’S Cup, mise à l’eau de l’AC 72 Emirates Team NZ

Voici, pour ceux qui la suivent la Cup, une vidéo du montage de l’aile de l’AC72, merci Daniel. Merci à mon « correspondant spécial » sur place Gary Baigent, pour les photos (Thank you Gary) ! A quand les foils ?

photo : © Gary Baigent

photo : © Gary Baigent

photo : © Gary Baigent

Hydroptère CH

Site

Si vous avez eu l’occasion de lire l’article de notre bon Dr (Les projets Hydros) et le mien (L’Hydroptère DCNS, « dernière sortie » avant le Pacifique), vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a maintenant 2 teams l’Hydrotère. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de visiter le site de l’Hydroptère CH : c’est ici

Records

Il n’a pas réussi à battre le chrono autour du Léman, mais il a pulvérisé le record de l’heure avec 25,25 nœuds de moyenne. L’Hydroptère.ch, était mené par Daniel Schmaeh, Stéphane Dyen, Gaël Ledoux, Guillaume Coyon et Cédric Pochelon. Plus de détails sur le site… Juste une remarque, je trouve qu’il y a très peu d’image de ce bateau entièrement décollé, moi je dis ça….

photo : © Loris von Siebenthal / Hydros

L’Hydroptère DCNS

Mise à l’eau

L’Hydroptère DCNS a été mis à l’eau mardi à Los Angeles après une semaine de chantier à sec dans une marina de San Pedro. L’Hydroptère DCNS a fait l’objet de diverses opérations de finitions sur ses appendices. Il va désormais se positionner en stand-by météo pour sa tentative de record du Pacifique. Alain Thébault, Jean le Cam, Jacques Vincent, Yves Parlier et Luc Alphand n’attendent plus qu’une fenêtre météo propice pour voler vers Hawaï et de tenter de battre le record établi, en novembre 2005, par Olivier de Kersauson à la barre de Geronimo. 2215 miles du Phare de Point Fermin, à la pointe sud-ouest de Los Angeles au phare de Diamond Head, au large de Honolulu. Le précédent record est de 4 jours, 19 heures et 31 minutes, vitesse moyenne 19,17 nœuds… Et comme il semble qu’ils avaient un peu de temps libre, ils ont fait un saut chez François

photo : © Thomas Lesage / l’Hydroptère DCNS

Question

Question que Gyls a posée dernièrement et que je me pose aussi depuis que j’ai vu le capteur monté sur l’étrave de l’Hydroptère :

Le pilotage automatique du plan arrière fait il passé l’hydroptère dans la catégorie voile assistée ? Ou bien c’est considéré comme un pilote automatique de safran et donc autorisé en voile normale ?

Voici ce que le WSSRC défini :

LES PARCOURS AU LARGE

21.  REGLES DE NAVIGATION A LA VOILE

………

b. Opération manuelle

Sauf pour les ‘navires classés comme utilisant des systèmes motorisés de navigation’(21c), seules la force humaine et les forces naturelles peuvent être utilisées pour manœuvrer le navire pendant la tentative, avec les exceptions suivantes :

 i.   L’électricité peut être utilisée pour les instruments, la navigation, les communications, le pilote automatique, et pour des tâches domestiques telles l’éclairage, le chauffage, la cuisine, etc… Des générateurs comprenant des moteurs, des panneaux solaires, des turbines à vent ou à eau, peuvent être utilisés pour fournir l’énergie électrique, avec des batteries appropriées et l’équipement de contrôle. L’énergie mécanique peut être utilisée pour charger les batteries, pomper les fonds, remplir, vider, transférer les ballasts d’eau, orienter les appendices de quille et de gouvernail ou pour lever l’ancre. L’opération des moteurs ou pompes ne doivent fournir aucun élément de propulsion.

………

c.  Systèmes motorisés pour la navigation sous voile.

Des navires utilisant des systèmes motorisés pour la navigation sous voile peuvent demander l’homologation de tout record mais ils seront répertoriés dans une catégorie séparée. Un navire est ainsi catalogué si n’importe quelle manœuvre de voiles – envoi, prise de ris, réduction sur enrouleur ou réglage – utilise de l’énergie motorisée. Les forces naturelles doivent demeurer les seules employées pour la propulsion.

………

g.  Barre

Tout système de barre automatique est autorisé.

Alors ?

Si on se base sur le fait que c’est un pilote automatique et que les appendices peuvent être manœuvrés mécaniquement, RAS. J’avoue qu’il m’est difficile de dire qu’un système de régulation de l’incidence est un pilote automatique. Même si en avion, le pilote auto ne fait pas que réguler la direction, même si un safran est un foil vertical que l’on fait tourner cela un axe, comme le plan porteur d’un foil. Pour moi, et pour l’instant (je me réserve le droit de retourner ma veste !), cet asservissement n’est pas un pilotage automatique au sens de ceux actuellement utilisé sur les voiliers. Je suppose que pour le team Hydroptère, c’est une assistance au pilotage comme un pilote qui régule la trajectoire, là c’est l’altitude. Cela se rapproche de ce que fait HyRaïï ou et l’Hydrofoiler F1. Est-ce que c’est encore de la voile… ??? !!!

DSS

Via Poséidus, une belle vidéo d’un DSS en action, (Dynamic Stability Systems), merci !

Moth en Suisse

La banque SYZ & CO a annoncé son soutien à la classe Moth "CH" et sera donc le sponsor principal de la Syz & Co Speed week et du National Moth. Rendez-vous à la Société Nautique de Genève. Il y aura aussi, durant le même période, les dernières courses des D35…

Learning to Hydrofoils

Slovénie

Quadrofoil

Voila un bateau électrique futuriste. Quadrofoil est une société Slovène qui a présenté un hydroptère électrique au Salon Internautica.

WFoilGroup

Un nouvel hydrofoil à moteur et potentiellement à voile Slovène…

Rencontre de plans porteurs !

Divers

Les Suisses dans la Petites coupe de l’america

Lisa Airplane

Je vous ais déjà parlé de ce très bel avion équipé de foil. Voici un nouveau document à son sujet…

Où qui va ?

Ou va-t-il le « navion » qui passe au dessus de votre tête ? Et bien grâce à ce site vous allez peut être la savoir !

RC

VT 40A Convair Sea Dart

Le Convair Sea Dart est un prototype américain de chasseur hydravion qui utilisait des hydro-skis pour le décollage. Il est resté à l’état de prototype (1951) et reste le seul hydravion à avoir dépassé la vitesse du son. Voici une vidéo des essais de maquettes !

Restons dans le « RC », voici le site de la  British Model Multihull Association avec de belles vidéos de tri à foils.

Moi qui pensais…

Pas la peine d’expliquer pourquoi, l’état de surface d’une aile qui évolue dans l’eau est beaucoup plus important que celui d’une aile qui évolue dans l’air. Il n’y a qu’à regarder le montage par rivetage de certaines ailes d’avion pour se convaincre que l’état de surface d’une aile d’avion ne semble pas être la priorité des pilotes ! J’ai donc été étonné d’apprendre que les éoliennes pouvaient perdre jusqu’à 30% de leur puissance en raison de la présence d’insectes écrasés sur les bords d’attaque !


Classé dans:Catamaran, Kite, Moth, Questions, RC, Records Tagged: Dared, Hydroptère, Hydroptère.ch

Ptites news 27

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Revoilà une « Ptites news », mélange de nouvelles plus ou moins fraiches et d’un listing de liens vers des sites, vidéos… sur des engins avec ou sans foil, avec ou sans voile…!

Pour les accro. du AC 72, puisqu’en ce moment c’est eux qui font le reuz (le buzz en Breton), je vous conseil le site Sail-world

A voile

AC 72

Nous avons longuement échangé sur la régulation des foils de l’AC72 Néo zed, voici un document qui parle d’inclinaison possible de la dérive d’avant en arrière pour contrôler l’assiette du bateau…

Mais surtout, voici un lien envoyé par « RB1 » suite à l’article «Ca vole». l’AC72 Américain vole aussi…(avec une intéressante vidéo).

Un grand multi avec des foils en T en 2014 ?

D’après un article de Ouest-France consacré à Louis Burton (engagé dans le prochain Vendée Globe), Louis aimerait faire la Route du Rhum 2014 sur un grand catamaran à foils en T… Louis Burton fait partie du team Voilavion. Même si ce team rêve de passer à la vitesse ou taille supérieure(voir article sur le Team Voilavion sur Foilers) , il faut leur laisser du temps, ce n’est pour le moment qu’un projet…

L’Hydroptère

En raison de l’absence de fenêtre météo favorable, l’Hydroptère DCNS repousse sa tentative de record à la saison prochaine (printemps prochain). Cela va permettre à l’équipe d’ingénieurs de DCNS de poursuivre la mise au point du système d’asservissement de l’assiette du bateau.

Voici des nouvelles de l’Hydroptère maxi trouvées sur le blog de Voile Magazine. L’architecture de la version proposée se rapproche très fortement des trimarans standards. Trop peut être ? Images aussi trouvée dans L’équipe (supplément "Le journal du yachting juillet 2012")

IDroptère par VPLP 2012

Foil IDroptère par VPLP 2012

Attention, les "anciens" vous pouvez sortir vos sonotones quoique, c’est plutôt vos lunettes et c’est pourquoi j’écris gros. LES FOILS ME FONT PENSER A CEUX INSTALLES TEMPORAIREMENT SUR LE TRIMARAN ROYALE, DANS LES ANNEES…OULA… ET CES FOILS ETAIENT DEJA EQUIPES D’AMORTISSEURS OLEO-PNEUMATIQUES ! ET OUI MONSIEUR ! ETRANGE NON ? Pour la petite histoire, avant d’avoir été piqué par un moustique infesté par le virus du foil, je suis monté sur ces foils qui trainaient sur un parking de La Trinité sur Mer dans les années 80, mon dieu…

Foil du trimaran Royale – photo DR Voiles et voiliers

 

Classe A

Voici un site intéressant, celui de Raphaël Censier, jeune passionné de construction composite et de Classe A, son bateau « full carbon » à d’ailleurs de beaux foils courbes. Et Raphaël à placé « Foilers » en lien, quoi de plus normal donc de mettre son site en avant. Raphaël propose des tutoriaux composites, c’est une belle démarche. Raphaël, à quand l’engin à foils pas seulement pour grappiller en vitesse mais pour voler ?

Réalisation d’un foil pour Kite

Images intéressantes de la réalisation amateur d’un foil pour kite, trouvées sur le blog de « Migtan ». J’ai contacté « Migtan » pour savoir si la bête fonctionnait, mais il n’a jamais vraiment eu le temps de vérifier si l’engin était opérationnel…

Laird

J’avais déjà trouvé une vidéo de Laird Hamilton faisant du surf à foil derrière l’hydroptère, Daniel Charles m’en a signalé une nouvelle de meilleure qualité.

White dragon

Ce bateau à déjà été présenté lors d’une Ptites news la 12+1, le voici en vidéo. Pour plus d’info : site et page Facebook

Epicemar

Je l’avais photographié sur l’Aven (Bretagne) et présenté dans le Ptites news 25, j’ai eu l’occasion de faire un barbecue sur un bateau mouillé à Port Manech, à quelques mètres et de parler avec son propriétaire. Bel engin équipé de "Bruce foils) pour ceux qui aiment les praos.

Prao Epicemar – photo F Monsonnec 09-2012

 

C Fly ou Daddy Long Legs

Présenté lui aussi  lors de la Ptites news 12+1 mais aussi en vidéo sur la N°24, voici une nouvelle vidéo de 2011. Je ne pense pas avoir déjà proposé un lien vers le site de l’équipe, c’est fait.

VPH

Nij Atao

Loïc Dussud et Bernard Sterviniou avaient eu la gentillesse de nous présenter leur bateau dans un article sur Foilers (Nij Atao genèse et objectifs), voici une petite vidéo que je viens de trouver sur Youtube.

Voa Brasil

Beau VPH à foils Brésilien et qui avance très très bien…

Foils à moteur

Historique

Voici une vidéo mise en place par Ray Vellinga, les images sont assez exceptionnelles ! Si vous voulez en voir plus sur les engins à moteur de cette époque, voici le site de Ray.

Modélisme

Thunderstreak 

Alors là ! J’avais vu une photo de cette bestiole sur le site de l’IHS, mais j’ai été impressionné par la vidéo de cet étonnant jouet le « Thunderstreak Hydro foil» qui date de 1967 (le Thunderstreak étant le nom d’un avion lancé au milieu des années 50) !

Peix Volador

Le bon Dr Goulu en a déjà parlé mais tout le monde n’a peut être pas eu l’occasion de visiter la page d’Emilio Vidal sur ces Peix Volador. Je me souviens avoir conversé avec lui il y plus de 10 ans lorsqu’il bossait (déjà) sur un projet de trimaran à gréement type Kite.

Sans foils mais plus qu’intéressant !

Photo

Le Dr m’a envoyé cette superbe photo, je ne sais pas qui la prise, mais c’est vrai qu’elle mérite le « détour »…

Kite – photo droits réservés

Ekranoplans

Ah, les Ekranoplans, engins que nous avons déjà abordés sur Foilers. J’ai trouvé cette intéressante vidéo sur le fameux Caspian Monster…

Et je ne résiste pas au plaisir de mettre un lien vers ce site recommandé par Denis Chardoz.

Et voici un « petit modèle » (je pense qu’il ne faut pas être victime du mal de mer…)


Classé dans:Catamaran, Histoire, Kite, Moteur, Prop. Humaine, RC

Tripode à foils radiocommandé par Julien Butheel

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Il y a bien des années, alors que « Foilers ! » n’existait pas, j’ai fait la connaissance par l’intermédiaire de mon site (aujourd’hui fermé), de Julien Butheel. Il développait un modèle réduit de tripode à foils proche du projet Minifoiler 3X. Nous nous sommes perdu de vue pendant de nombreuses années avant que j’arrive à lui « remettre la main dessus ». A ma demande, Julien à bien voulu faire une présentation de son travail et de sa superbe maquette à foils radiocommandée.

Mais surtout, le bateau que vous allez découvrir ou redécouvrir est à vendre ! Julien a besoin de place et se sépare, à regret, de son bel engin. Il souhaite que son nouveau propriétaire soit un passionné, qui respectera son travail. Rendez-vous en fin d’article…

Fred Monsonnec

 

Naissance d’un projet

Tout commence en 1998, lorsque je découvre l’hydroptère, un trimaran révolutionnaire sorti tout droit de l’association d’Alain Thébault et d’Eric Tabarly.

Etant modéliste depuis quelques années déjà (voiliers, planeurs principalement), je suis alors instantanément conquis par l’hybride. Quant à ma profession de mouleur en matériaux composites, la question des matériaux que j’ai l’intention d’utiliser est une évidence.

L’idée était là, bien présente, mais quelques petites années sont passées avant que je me sente prêt à me lancer dans la folle aventure, c’était en 2000. Je conçois alors un premier prototype, fruit de mes premières déductions en la matière. Le résultat n’est alors pas des plus concluants mais permet tout de même de valider des idées …

Puis vient le second prototype. Celui-ci est déjà bien plus réussi. Après m’avoir prouvé une vitesse impressionnante, le foil sous le vent casse puis recasse à la sortie suivante avant que le bateau ne décolle enfin. C’est à ce moment là une récompense sans commune mesure. Pourtant, celui-ci présente tout de même quelques problèmes tels qu’une mauvaise fiabilité, une souplesse et un poids excessifs.

Mon expérience se finalise avec le troisième prototype… Le cahier des charges est alors bien plus précis…

L’animal en vol – photo Julien Bultheel

L’animal en vol – photo Julien Bultheel

Le bateau

La taille du bateau est un argument décisif. J’ai choisi des caractéristiques satisfaisants la jauge 2M pour plusieurs raisons :

  • la hauteur de vol,  elle doit être supérieure à celle du clapot, et cette hauteur est fonction de la taille.
  • le rendement et le respect du profil des foils principalement augmentent aussi avec la taille, ceci est aussi valable pour les voiles.
  • le poids est bien entendu une donnée importante car il augmente de manière disproportionnée car par exemple un modèle 2 fois plus petit doit être 8 fois plus léger…
  • même démonté, le bateau doit rentrer dans une voiture, c’est plus pratique !

Mes objectifs étaient de faire plus fiable, rigide, simple, insubmersible, visible de loin et rapide à monter mais là nous arrivons à la conception.

Mise à l’eau – photo J Bultheel

Mise à l’eau – photo J Bultheel

La rencontre de deux mondes – photo Julien Bultheel

La rencontre de deux mondes – photo Julien Bultheel

Conception

A mi-chemin entre le bateau et le planeur, ce croisement m’amène à réaliser un produit à l’esthétique bien typée. Tout d’abord, ce planeur particulier est conçu pour atteindre des vitesses bien supérieures aux voiliers traditionnels. En effet, c’est bien la vitesse et elle seule qui soulève l’intégralité de l’engin par l’intermédiaire de ses trois foils, les deux avant reprenant l’essentiel du poids, celui de derrière, à l’extrémité inférieure du safran jouant principalement le rôle de stabilisateur comme chez nos amis du vol à voile. Point des plus importants, la diminution maximale du poids, en effet, plus le bateau est léger, meilleurs est son rendement.

Comme un grand - Julien Bultheel 06 2004

Comme un grand – Julien Bultheel 06 2004

Gréements

Les mats et balestrons sont de simples cannes à pêche. Les mats sont enfilés chacun dans deux roulements à billes eux-mêmes insérés dans le bras de liaison principal. Leurs extrémités supérieures sont pourvues de flotteur en cas d’enfournement.

Les  flotteurs bien visibles – photo Julien Bultheel

Les flotteurs anti-retournement bien visibles – photo Julien Bultheel

Essai de gréement rigide – photo Julien Bultheel

Essai de gréement rigide – photo Julien Bultheel

Les voiles

La puissance est un argument de taille car ce sont les voiles qui canaliseront l’air pour permettre le déplacement. Leur disposition est particulière car, pour des raisons de stabilité, le centre de poussée des voiles doit être bas. En effet, sa position est une des composantes du couple de renversement à la gîte et en tangage. La solution est alors d’utiliser deux jeux de voiles.

Les coques

Dans le cas d’une jauge 2M, il est impératif d’espacer les flotteurs de telle manière à se rapprocher au maximum de la taille de 2 mètres par 2 mètres. Leur rôle est bien sur d’assurer la flottabilité mais aussi la stabilité et la vitesse minimum de décollage. Leur taille sera minimale pour deux raisons, le poids et pour conserver de bons moments de stabilité. Ils doivent tout de même être bien effilés pour avoir une bonne pénétration sur l’eau. J’ai souhaité une construction simple, peu onéreuse, sans moule, rapide et insubmersible. Les flotteurs sont donc en styrofoam, stratifié de résine époxy et rowing.

Le charme des plans d’eau intérieur – photo Julien Bultheel

Il est bien radiocommandé ! – photo Julien Bultheel

Les bras de liaison

Etant donné que les efforts appliqués sur ces éléments sont très importants, ils sont de sections conséquentes, simplement moulés sur un tube de PVC modifié.

Les foils avants

Situés à chaque extrémité du bras de liaison principal, ce sont les pièces maîtresses du bateau car ils soulèvent le voilier et reprennent les efforts de dérive. Dans certains cas, la quasi-totalité du poids du bateau repose sur le foil sous le vent. Ces pièces éprouvent donc des efforts considérables. Ils sont trapézoïdaux, c’est facile à réaliser et cela permet d’obtenir un maximum de surface avant le décollage puis un minimum après.

En polystyrène découpés au fil chaud à l’aide de gabarits, ils sont ensuite stratifiés à l’époxy puis pressés sous vide. Une grande clé les traverse pour permettre d’un côté leur fixation et de l’autre le collage de la petite surface antidérive, les winglets.

Le charme des plans d’eau intérieur – photo Julien Bultheel

Le charme des plans d’eau intérieur – photo Julien Bultheel

Le foil arrière

Rien de particulier pour lui, si ce n’est qu’il opte pour une forme en T inversée, c’est un empennage. Il est réalisé en balsa, poncé à la forme et stratifié.

Le meilleur pour la fin la bête en vidéo

Et aussi :

Et après ?

Après le développement de ce bateau, je me suis attelé à la conception d’une sorte d’« Ekranoplan » et d’un Moth à foils (!) mais je ne suis pas allez au bout de ce dernier projet et j’ai préféré retourner vers les aéroplanes !

 

Entre le bateau et l’avion – photo Julien Bultheel

Entre le bateau et l’avion – photo Julien Bultheel

C’est engin vous plait ? Julien vend son voilier complet avec la batterie de réception, le servo de direction et le treuil (mais sans radio). Vous souhaitez contacter Julien, en parler avec lui et faire une offre ? Laissez un message, Foilers transmettra…


Classé dans:RC, Trifoilers, Trimaran

Ptites news 29

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Enfin un nouvel article (!), voici la première « Ptites news » de 2013 !

A voile

AC 72

Daniel Charles m’a envoyé un lien sur Sail World pour voir une vidéo d’une course d’entraînement entre les NZ et Prada.

Je ne vais pas essayer de passer pour plus intelligent que je ne le suis en m’attribuant les commentaires de mon ami Daniel ! Les voici :

« …Très curieux on dirait que les foils empêchent les bateau d’enfourner : lors d’une accélération, ils enfournent et ce sont les foils qui sortent l’étrave de l’eau… »

« … Il est clair que le réglage de l’assiette verticale est aussi crucial que l’assiette longitudinale… »

Et mes commentaires : on en a rêvé, il l’on fait, des canots de 72 pieds qui volent en « groupe ». Impressionnant de dos, ces monstres qui se dandinent sur leurs foils comme de vulgaires 2M RC !

En plus des sites officiels, les news sont à suivre sur Sail word sur Catsailing  news et pourquoi pas aussi sur Sailing anarchy, Sailing news XS racing

Foils courbes

Mon ami architecte Philippe Rivière, m’a signalé le fait que dans l’article « Foils en V foils en T », l’invention des foils courbes était attribuée à Marc Lombard (voir la page foil courbe du site de M. Lombard). Il semble que des précisions doivent être apportées, même s’il ne fait aucun doute que c’est sur les bateaux du cabinet Lombard que cette configuration a démontré de manière flagrante ses avantages.

Déjà Philippe m’a fait suivre un document qui date de 1984 où John Shulttleworth parle de son projet de 40’ à foil courbes.

Mais sur Internet, j’ai trouvé des informations stipulant que Derek Kelsall aurait, au début des années 80, travaillé sur des foils courbes… J’ai donc contacté Derek qui m’a confirmé ce point, il a réalisé vers la fin des années 70, des moules de foils courbes. Il m’a aussi confirmé que John Shulttleworth à travaillé chez lui. Philippe m’a aussi confirmé l’information qui a été précisée : de 1974 à 1976. D’où la possible origine de l’utilisation de foils courbes par J Shulttleworth. Derek Kelsall a entre autre placé ce type de foils sur un engin appelé Bites and Pieces. Bateau réalisé à partir de morceaux de Tornado et testé à Brest en 1980 ainsi que sur un autre nommé Tuiga II.

Mais ce serait oublier l’inventivité de Bernard Smith qui dès 1972 proposait d’utiliser des foils courbes dans son brevet 3 631 828. Idée aussi reprise par ce « diable » de Didier Costes pour la réalisation des foils de l’Exoplane puis de ses Chiens de mer…

Bref, l’article Foils en V, foils en T mérite d’être corrigé et l’histoire des foils courbes est maintenant un peu plus claire !

Projet 40’ foils courbes  J. Shulttleworth – Multihull International june 1984

Projet 40’ foils courbes J. Shulttleworth – Multihull International june 1984

Armand

Armand Torre, qui  a présenté son concept de Bird Kite sur Foilers, a démarré la construction d’un trimaran à foils à gréement de Kite. Armand me tient régulièrement au courant de l’avancée de ses travaux, voici une première photo, à suivre sur Foilers…

Projet de tri à foils et gréement de Kite  de A Torre – photo  Torre 03-2012

Projet de tri à foils et gréement de Kite de A Torre – photo Torre 03-2012

Minifoiler 3X

Un de mes amis des Golden Oldies Multihulls, m’a signalé que l’équipe du Minifoiler 3X a prévu de navigueren mer prochainement. J’ai contacté Yves Potin du team Minifoiler qui m’a informé que l’équipe souhaitait trouver du vent plus régulier que celui d’Hourtin. Le canot navigue maintenant régulièrement à plus de 20 noeuds. Yves a allongé les coques de près d’un mètre à l’avant et changé les voiles (27m²  au TT). Maintenant le bateau décolle dès 8 noeuds de vent… Nous attendons avec impatience de nouvelles images…

Les précédents articles sur Le Minifoiler sur Foilers :

Minifoiler 3X à Hourtin juin 2012 - photo via Yves Potin

Minifoiler 3X à Hourtin juin 2012 – photo via Yves Potin

AUS

Voici ICI belle photo (info. transmise par D Charles) de l’ancien trimaran de 60 pieds Banque Populaire qui à trouvé un nouveau port d’attache en Australie. Photo parue dans Sail- world.

Dared

A suivre sur le blog de Gurval, les travaux avancent sur la future version de l’engin. Les Designer de l’ESTIA planchent sur le projet

Classe A

Pas la peine de fouiller des pages en anglais publiées aux USA, en NZ ou Australie, ça bouge aussi en France. Raphael Censier, dont j’ai déjà parlé dans le Ptites News 27 commence à voler avec son Class A… On parle même de lui sur Catsailing news !

Classe C

Décidément, Olivier Schaller faisait bien de mettre en avant le travail de Martin Fisher dans la dernière « Ptites news » (la 28). Voici la dernière génération de foil de M Fischer avec Frank Cammas à la barre (merci Olivier) !

Olivier toujours

Olivier a prit un abonnement dans les Ptites news ! Voilà de belle photos de ses safran/foil réalisés par Olivier à partir de son travail avec Martin Fischer (ce n’est plus Foilers mais le blog de Martin Fischer et d’ Olivier Schaller !).

Voici ses commentaires :

« … L’idée du L est de Martin Fischer et je peux te confirmer que ca marche bien, je les pratique depuis presque 2 mois et c’est de la balle !!!! Hier j’ai navigué dans de la brise avec GPS et on plafonne a 21 noeuds en soulagent juste le flotteur, avec encore beaucoup d’appréhension pour pousser + fort … Il y a presque 10 ans avec 1 cata que je connaissais par coeur et 10ans de moins en insouciance ,  j’arrivais a 22.7 en archimédien (juste pour te donner 1 idée de la relativité !!!!!!)… »

Safran/foil en L Olivier Schaller

Safran/foil en L Olivier Schaller

Jessica

Et pour ceux qui suivent les articles de Foilers, Olivier m’a informé que Jessica Rabit, tri de 40’, présenté dans la PN N° 28, a dépassé les 33 nœuds et 17-18 nds au près dans la brise a 44° du vent réel, les réglages s’affinent !!!

P28

Marc m’a transmis un lien ou figure une belle photo du P28 en volet avec son gréement épais : ICI !

L’Hydroptère

Chevaux…

Des « nouvelles » de l’Hydroptère, qui datent tout de même du 18 janvier 2013

Le team à 3 « chevaux de bataille »  (!) comme l’explique ci-dessous un extrait d’un de leur communiqué de presse. Du pain sur la planche, des projets de très grande envergure.

A court terme, l’Hydroptère doit récolter un maximum d’expérience sur le Pacifique et aura pour mission de démontrer dans les faits que les voiliers peuvent voler au large. La tentative de record de la Transpacifique reste programmée pour cet été et sera suivie d’une campagne de relations publiques à San Francisco. « C’est impressionnant comme ce bateau continue de faire rêver, cette technologie fascine toujours autant. l’Hydroptère est le seul bateau capable de naviguer au large et d’emmener des invités à près de 50 noeuds de vitesse » rappelle Yves Parlier, navigateur.

A moyen terme, l’écurie souhaite réaliser un prototype de vitesse pure, inspiré des récents travaux de Vestas Sailrocket. « La frontière du supersonique à la voile a été franchie grâce à Paul Larsen, il n’y a plus de frein. Désormais ce sont les 80 noeuds de moyenne qu’il faut viser » explique Alain Thébault.

A plus long terme enfin, l’Hydroptère 2, un trimaran qui fera la synthèse des performances de l’Hydroptère et de celles des meilleurs maxi-multicoques classiques, aura pour objectif de franchir l’Atlantique en trois jours et de dépasser la barre des mille milles nautiques avalés en 24 heures.

« Nous avons acquis une expérience considérable dans le domaine des foils et de la haute vitesse. Avec ces trois défis, nous avons de quoi alimenter un programme ambitieux sur 5 ans. La technologie et l’esprit pionnier seront comme toujours au centre. Nous profitons de cet hiver pour mixer les compétences, varier les sources de conseils et nous travaillons avec assiduité à l’élaboration d’une feuille de route globale. L’objectif est de décrocher d’ici le printemps une première série de soutiens pour viabiliser le dispositif » explique Alain Thébault.

Livre

Un nouveau livre, qui doit paraître chez Arthaud, est en préparation.

« … Cette édition de prestige (192 pages, 200 illustrations, format 30×30 avec cahier central dépliable) aura pour vocation de célébrer une aventure et un bateau d’exception. Parution en français et en anglais prévue pour cet automne. Une version allemande est également à l’étude… »

Foils 60 pieds Orma

Au cours d’une recherche sur Youtube, je suis tombé sur cette video où l’on voit bien le 60 pieds Banque populaire à Douarnenez (défi petit navire) : les foils ont de l’effet ! Idem avec Groupama  (1 mn 40)

Catafoil

Voici le blog de Florent Haddad qui est en train d’adapter des foils régulés électroniquement sur un Hobie cat FX One.

Broomstick

J’avais évoqué ce bateau lors du Jeu N°8, voila une vidéo

  • Discussions sur ce bateau sur Boatdesign.net, navigation sans flotteurs.
  • Sur l’IHS, pages sur ce bateau : ICI
  • D’autres documents son disponibles sur le net, dont un très intéressant doc Word.

Pod

Projet d’engin à foils un peu capilotracté…

A moteur

Elec

Bel engin à foils électrique réalisé par des étudiants de l’université de Delft (Pays Bas). J’ai trouvé une vidéo de ses premiers essais avec foils.

O. Tietjens

A cela ne nous rajeuni pas, voici des essais d’Oscar Tietjens en 1942 !

Sous marin à foils !

En bas de cette page dédiée aux petits bateaux de guette vous trouverez le schéma d’un projet de submersible de 65 t à hydrofoils, donc pour décoller lorsqu’il n’est pas en immersion ! Voir en bas de page.

Pour le plaisir

Tri de rêve (même si un peu rustique)

Ah, mon rêve, un petit canot, même sans foil, que l’on peut lancer en quelques minutes pour se faire plaisir. Des bras qui se déplient et se replient plus que facilement, idem pour le gréement…

Modélisme

Du pays du soleil levant

Si comme moi vous le lisez pas le Japonais, au moins vous pourrez regarder les images.

J’aime beaucoup ce type de « bidouillage », ceux qui disposent d’images de leurs essais du même genre, je suis preneur (je me souviens de l’intéressante maquette de Gurval, voir Dared).


Classé dans:Catamaran, Divers, Histoire, Kite, Moteur, Propulsion, RC, Trimaran

Ptites News 31

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La dernière Ptites News date du mois de mai, la N°30 (et le dernier article de juillet !)! L’opus 31 mériterait d’être débaptisé car il sort du frigo ! Et pas d’un réfrigérateur familial mais de la chambre froide d’un abattoir ! Pas très fraiches les news mais l’essentiel de ce format est aussi de servir de vitrine et de mettre en avant des liens glanés lors de mes errances ou de celles des lecteurs.

1 – A voile

Le coin des amis de Foilers

Gurval !

Bravo à monsieur et madame Lego d’avoir déposé le petit Gurval sur notre belle planète. Bien que vu les idées de Gurval je pense qu’il a envie de quitter la planète sur un des engins délirants qu’il a imaginés à partir des précédents « délires pas si délirants » de GG Delerm. Ah, il y a du fondu ! Voir aussi les premiers essais en vidéo sur son blog.

Dafoilboard par Gurval Légo – 09/2013

Dafoilboard par Gurval Légo – 09/2013

François Lys, Maurice Gahagnon

Cela fait un moment que j’échange avec François qui depuis quelques années monte sur ses cata. une paire de foils réalisée par Maurice Gahagon (Loisirs 3000). J’avais un petit stock de photos et de vidéos, François a eu la bonne idée de mettre une page en ligne, peut être pour vous aider à sauter le pas ? A ne pas louper en bas de page des photos des engins de Maurice… Je reprends aussi deux des vidéos que Maurice à placées sous le précédent article…

Armand

J’ai honte d’avoir autant tardé à remettre en avant le travail d’Armand dont je présentais le bateau dans la « PN 30 ». Et bien,  il a navigué en juin ! Et Armand a fait beaucoup d’autres choses depuis !


A voile toujours

América’s Cup

22/09/13 : ETNZ 8 / Oracle 3 (mais 5 victoires). Nous ne sommes pas loin de l’épilogue. Le gagnant sera-t-il, ou est-il, votre favori ? Rappel : Site officiel.

Certains ont appréciés cette cup à 100%, d’autres ne n’ont pas été complètement emballés, enfin certains n’ont pas appréciés du tout !

Quid du format de la prochaine ? Mon ami DC, a eu l’occasion de parler avec des pointures, lors de son passage à San Fransicso. Elles doutaient du fait que la prochaine cup allait se courir sur des AC72, des bateaux chers, dangereux et qu’un faible nombre d’équipes peuvent réaliser. Daniel aussi d’ailleurs, et il n’a pas vraiment besoin de l’avis de « pointures » pour le penser. Daniel est celui qui a permis aux Américains de prouver devant le tribunal qu’ils avaient le droit de courir en catamaran lors de la « Cup 1988 ». Voir si besoin Radical ou Blue Arrow. Christian Février (surnommé le pape des multicoques) partage le même avis. Idem pour le regretté Dick Newick (grand archi. américain surnommé le sorcier de Martha’s Vineyard) avec qui j’en discutais en mai dernier. Bref, beaucoup pensent qu’il aurait même été préférable de courir avec des AC45 ! Le prix augmente plus vite que l’échelle, et les emmerdes aussi, ainsi que les dangers… Des avis ?

Voici pour ceux qui ne font pas partie des déçus et qui veulent poursuivre sur le sujet un lien : une interview sur la cup de Pete Melvin de Morrelli & Melvin qui a participé à la rédaction de la jauge…

Après la "big", la "Little América’s Cup"

C’est maintenant : du 23 au 29 septembre à Falmouth ! J’espère que la couverture média sera à la hauteur, car le plateau est très alléchant : 8 bateaux, 7 pays…

Les teams :

Voici quelques liens pour rêver devant les beaux catamarans de la "LAC" et découvrir, si vous en aviez besoin, les équipes inscrites :

Kite Scooter !!!

Beau, beau, beau… D’autres vidéos du même auteur, , et des photos, ici.

Mirabaud

Mirabaud LX navigue depuis mai avec un nouveau flotteur et des foils de grande envergure.

L’Hydroptère

Nous n’en avons pas parlé sur Foilers, ni sous forme d’article, ni lors de nos commérages en dessous des articles, mais l’Hydroptère renonce une nouvelle fois au record du pacifique. La bête est « bloquée » aux states… Course au large l’annonçait en aout ainsi que le Figaro.fr

L’Hydroptère, suite

Tension entre A. Thébault et des journalistes de l’Equipe.fr

Flying Phantom 2

En image et en vol et à Lorient !

Foiling F20C

Pour les "facebookeurs" voici un projet de cata à foil avec des photos de la réalisation des foils

A donf même sans foil

Un tri RC mini 40 + une Go pro et un peu de vent. Belles images, beau montage…

2 – A moteur

Dangereux

En Russie un hydroptère à moteur percuté une péniche faisant 4 morts et 46 blessés

Cher !

J’aime bien les foils mais heureusement que je ne suis pas collectionneur ! Car si je n’avais pas pu résister à l’appel de cette réduction du bateau avec lequel James bond s’échappe dans Dr NO, je serais propriétaire d’un machin en plastique mais j’aurais perdu un paquet de dollars ! On peut trouver un lien vers un extrait ici.

Bizarre !

Voici le message que m’a envoyé mon ami Daniel : va à http://www.youtube.com/watch?v=VOoTPHKvFHM. Sautes à 1h36 minutes et 37 secondes et regardes ensuite. Intéressant hydrofoil conçut par Matveev. Enjoy !

3 – Et puis aussi

Pas de foil, pas d’aile et cela n’aime même pas l’eau !

Amis curieux de technologie, voici un kit pour réaliser sa propre imprimante 3D mais pour tout de même 1000 $.

E Scow

Gordon Baker, le concepteur de Monitor était un amateur de E Scow, ce serait d’ailleurs à bord d’un E Scow, qu’il aurait eu l’idée d’utiliser des foils. Voici une vidéo d’une compétition récente aux Etats Unis.


Classé dans:Catamaran, Divers, Moteur, Paravane, RC Tagged: America's cup, Dared, Hydroptère

Ptites news 32

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Et oui, revoilà la « Ptites news » de Foilers ! Un peu de tout sur les foils. Si vous avez des informations, sites… à proposer, la partie commentaire elle là pour ça…

A voile

Bases de vitesse

A – Weymouth

La semaine de Weymouth aura lieu du 12 mai au 16, à suivre… Voici justement des images de cette base dans les années 80 !

B – Brest

Voici un article trouvé dernièrement dans le Télégramme, le renouveau de la base de Brest …. ?

Le Télégramme 04-03-14

Le Télégramme 04-03-14

Kotuku

Jolie petite bête à foils made in NZ. Même si ce n’est pas le même type de foils, j’ai l’impression de voir bnaviguer mon canot (PK).

Efficacité

Echo 36 Histoire sous le vent - photo P Pigrée 2014

Echo 36 Histoire sous le vent – photo P Pigrée 2014

Philippe Pigrée, propriétaire d’un Echo 36, avec qui j’ai eu l’occasion d’échanger lors de la mise en place de foils sur son bateau, m’a envoyé un lien vers une vidéo très intéressante. Pendant une virée entre la Guyane et la Martinique, le foil tribord de « Histoire sous le vent » s’est retrouvé coincé par un morceau de filet. Lors des virements de bord Philippe a pu constater une nette dégradation du comportement du flotteur dépourvu de foil

Bassin

Emmanuel Roche, membre de l’AYRS m’a fait suivre un lien qu’il a reçu via John Perry de l’AYRS. Cette video fait suite à une visite du “ Marine Building at University of Plymouth”. Impressionnant matériel qui fait rêver…

Design

Pour la « beauté » du trait plus que pour la faisabilité ! Les foils inspirent les designers : Miroslav Dorotcin.

Trifoiler

Je ne me lasse pas d’admirer le vol d’un Trifoiler et maintenant que je sais qu’il y en a un qui va bientôt arriver pas très loin de chez moi… C’est un peu long car le début de la vidéo montre la fin du montage de l’engin.

Rich Miller

Voici une vidéo d’un essai de la planche à foils de Rich Miller.  Sans oublier celle-ci.

F16 Australien à foils

F16 à foils, un seul foil centrale et deux foil arrière (sauf erreur) ! Quid de la régulation ???

Hobie Tiger à foil

Très belles images de ce Super Foiling Tiger.

F20 à foils

En vol par 4 nœuds de vent ! Bateau déjà présenté dans la Ptites news 30, voici sa page Facebook.

Saildrone LLC

Voici une très intéressante vidéo proposée par Nicolas Felix sur son Blog Scoop It. La « balade » d’un drone à voile.

A moteur

Le Kometa breton

Suite au précédent article « De Stettin à St Nazaire à bord d’un Kolkhida », André (Margodenn) m’a fait suivre cette belle photo d’un Meteor ou Kometa (modèles proches). Ce bateau faisait la liaison Brest /Ouessant dans les années 70. Llongtemps stocké dans le cimetière à bateau de Landévennec au fond de la rade de Brest, il a depuis été démoli (ici d’autres photos)…

Kometa "breton" - photo Margodenn

Kometa "breton" – photo Margodenn

Wood

Ce n’est pas du high tech, voici des vidéos de la fabrication de foils en bois réalisés pour équiper une prame à moteur puis la navigation de l’engin sur un canal.

Wet & wild

Jet ski quadrifoil à moteur électrique dont le bord d’attaque des foils comporte des "tubercules" comme celles présentes sur les nageoires des baleines (forme aussi testée sur des éoliennes).

Torqeedo cruise

Un jet ski à foils et électrique !

Water bike

A voir pour le départ de ce vélo à foils sans flotteur.

Bras d’Or R-103

De très belles images de ce projet d’engin à foils Canadien du milieu des années 50.

Autre chose

Makani power

La  société Makani power développée entre autre par Don Montague vient d’être achetée par Google. Elle a développé un concept très novateur d’éolienne volantes et déplaçables. A voir !

Hangar rat

Rien à voir avec les foils quoi que, il y a bien des ailes, voici un lien vers un site (en anglais) sur un Hangar rat, avion ultraléger à faire voler sous abri !

Konstruktor DIY Kit

Ou comment construire soit même son reflex argentique !

Modèle réduit

Ok, c’est un mono mais les images de cette réduction de Volvo Ocean 65 dans les vagues sont impressionnantes…


Classé dans:Catamaran, Divers, Histoire, Moteur, Prop. Humaine, RC, Trifoilers, Trimaran, Voile, Windsurf

Ptites news 33

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Voilà une mini Ptites News d’été !
Un grand merci à ceux qui m’ont transmis des info. sans eux la page serait blanche ou presque.

A – Voile

Trifoiler
Roulements de tambour SVP, François Lys qui volait déjà depuis plusieurs années en Tornado à foils puis en Mystère est l’heureux propriétaire d’un Trifoiler venu tout droit des states. Voici des images de Maurice Gahagnon, excusez du peu !

 

F2 = 1/2ρ x V² SC2
Il y a déjà plusieurs semaines que nous échangeons avec Philippe et que j’ai la chance de découvrir les photos de son hydrofoil. Cela fait plaisir de voir que certains, comme Gurval ou Armand…., se lance encore dans la réalisation d’un engin volant. J’ai rencontré Philippe il y a quelques jours, de nouveaux essais sont prévus dans une zone de «sécurité» (et vaseuse !) avant des essais en mer…

F2 = 1/2ρ x V² SC2  de Phil  De Braeckelaer - photo PDB 01-06-14

F2 = 1/2ρ x V² SC2 de Phil De Braeckelaer – photo PDB 01-06-14

TFV
J’aurai voulu y être comme sûrement d’autres lecteurs, la Foiling Week s’est déroulée du 08 au 10 juillet sur le Lac de Garde. D’intéressantes vidéos sur le site. Et aussi de belles images ici.

Première sortie du Fodiator
Armand est dans l’ensemble satisfait du bateau. Le montage est rapide, la mise à l’eau facile… le reste sur son site : moi j’aime (la rotation du banc par exemple) !

Sailrocket
Merci GG, pendant que je fais autre chose que fouiner foil, GG fait l’intérim et me signal du lourd. Un certain Paul Larsen prépare un nouveau SAILROCKET III !

Raphael Censier
On parle de Raphael Censier même en Russie !

Flying Phantom
Info qui sent un peu la moisissure (vu la date de parution), Philippe Presti, entraineur d’Oracle, veut utiliser le Flying Phantom pour préparer la Cup

Semaine de vitesse de Brest nouvelle version !
J’évoquais cette info. dans la dernière Ptites News, voici la suite.

Ouest France 17-06-14

Ouest France 17-06-14

Stéphane Rousson
Pour ceux qui ne connaitraient pas le projet de Stéphane, une visite sur son site s’impose. En « 2 mots » : ballon + chien de mer…

RC
Je ne me lasse pas de ces images de modèles réduits à foils

Croisière rapide
Sur l’excellent blog Proafile, des dessins d’un projet de cata de croisière à foils signé Paul Bieker.

Kite
Tout est dans le titre (de la vidéo pas dans la chanson), I believe I can fly The best of Kitefoil ! Le top du kite à foil…

Forum
Ca cause foils sur Les foilz . com, quoi de plus normal

B – Moteur

Solar1 Monte-Carlo Cup
Mi juillet à eu lieu à Monaco la Solar1 Monte-Carlo Cup, la première course de bateaux propulsés uniquement à l’énergie solaire. 25 équipages avaient fait le déplacement, la plupart depuis des universités du nord de l’Europe et des Etats-Unis. En Open Class, la plus innovante avec une seule restriction, la longueur limitée à 8 mètres : doublé hollandais. Les Russes du Team Beluga Powered by Synergy remportent l’épreuve en V20, bateaux à foils. Pour en savoir plus, Yachting Magazine

BD Solar1 2014 @Franck Terlin.jpg

BD Solar1 2014 @Franck Terlin.jpg

A palpeur
Un bateau à moteur assez original avec un mono palpeur trainé à l’avant et semble t’il un monofoil assez reculé. Le site officiel. D’autres images ici

Intrados
Je reprends une nouvelle fois une info de GG laissée sur Portance 1/3 : « Quand on vous dit que l’intrados n’a qu’une importance limitée dans le phénomène de portance … Voyez ce que DASSAULT fait de ses intrados de Rafale :-)

C – Sans foil

Dingue !
Merci Daniel pour ce lien, des images de vol de Pélican comme si vous étiez assis au bout de son bec !

Surf en Skimboard
De belles images de Fred Compagnon qui surfe de belles vagues en skimboard avec départ depuis un SUP !

Eric Barone
OK cela n’a rien à voir avec l’eau, quoiqu’à cette vitesse la glace doit fondre. Un vidéo pour le plaisir et pour l’auteur du film qui se reconnaitra et pour son compère le grand marcheur… Surtout pour le plaisir de voir les exploits de EB.

Bonnes grillades !


Classé dans:1, America's Cup, Divers, Kite, Moteur, Paravane, RC, Records, Trifoilers Tagged: America's cup, Trifoiler

Fire Arrow

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Depuis un peu plus d’un an, je suis en contact avec Doug Lord qui travaille sur un nouveau modèle de trimaran radio commandé à hydrofoils. Il m’a envoyé des informations suite aux premiers essais de son dernier projet : Fire Arrow. C’est le bon moment pour parler de ces réalisations.

For more than one year, I am in contact with Doug Lord who is working on a new radio controlled hydrofoil trimaran. He just sent me news about the first trials of his last project: Fire Arrow. It’s the good time to talk about his realizations.

Doug et ses projets – Doug and his projects

Doug vit en Floride. Il a dessiné, construit et fait naviguer des hydrofoils radio commandés depuis 1995. Beaucoup beaucoup d’heures d’études, de dessins, de constructions… et comme il dit « 56 ans à naviguer et courir ». Il a développé et testé de manière intensive un grand nombre de modèle de voiliers radiocommandés équipés du "trapeze power ballast system" (system de ballast mobile, batterie + ballast se déplaçant sur deux tubes en carbone), entre autre pour un Moth foiler et un Scow ! Mais aussi des spinnakers et gennakers pour mono et multicoques mais surtout des hydrofoils radio commandées.

Doug lives in Florida. He designed, built and sailed RC foilers since 1995. Many many hours of study, design, building… and has he says “sailed and raced for 56 years”. He developed and extensively tested a number of RC sailing models using the "trapeze power ballast system" (movable ballast system, battery + ballast slid on two carbon tubes) for a Moth foiler and a Scow! But also, spinnakers and gennakers for mono and multihulls and especially hydrofoils RC models.

Trapeze power ballast system

Trapeze power ballast system

Monocoques Microsail avec spinakers - monohulls with spinnaker

Monocoques Microsail avec spinakers – monohulls with spinnakers

Système de spinnaker Hoyt-Lord - Hoyt-Lord spinnaker system

Système de spinnaker Hoyt-Lord – Hoyt-Lord spinnaker system

Doug à créé MicroSail la première société au monde à proposer un modèle réduit à foils (F3), les premiers spinnaker et spinnaker asymétriques sur un bateau de production… Malheureusement, la société Microsail a été dans l’obligation de cesser son activité.

Doug founded MicroSail, the first company in the world which proposed a RC sailing foiler (F3), the first symmetrical spinnaker and asymetrical spinnaker on a production boat… Unfortunately, MicroSail Company has been forced to close down.

Lancé en 2000, F3, fonctionnait à merveille et était équipé de foils type Bradfield. Le foil du safran était équipé d’un foil avec palpeur trainé qui régulait automatiquement les influences du gréement.

F3, “launched” in 2000, worked perfectly and was equipped by Bradfield foils. The rudder foil was a trailing foil and automatically adjusts to the pitch influence of the rig.

Couverture de Model Yachting - Model Yachting cover

Couverture de Model Yachting – Model Yachting cover

Foils du F3 et sa baguette - F3 foils and wands

Foils du F3 et sa baguette – F3 foils and wands

 VIDEO

RC sailboats-advanced-designs by Doug Lord

Fire arrow

Fire arrow est le dernier développement de Doug. C’est un modèle réduit d’un trimaran prévu pour être plus large que long : 19.5 pieds ou 5.9436 m (longueur hors tout 5.5’ – 1.6764 m ; largeur 6.7′ – 2.0422 m ; SV 23.5 sq.ft -2.2 m², poids  21.13 lb – 10.5 kg). Droug a dessiné une forme de flotteur spécifique qui doit permettre d’aider le bateau à rester stable dans les conditions de navigation difficiles si le foil est momentanément "dépassé". Cet hydrofoil est en configuration bi foiler pour la coque centrale avec un foil en T équipé de deux « trainard » (comme ceux qui équipent les Moth) et un safran en T. Les flotteurs sont équipés de foils incurvés type L, inspirés des foils principaux de TNZ. Mais sur Fire Arrow, ils ont une courbe plus importante sur la partie antidérive qui devrait donner au foil une très grande zone de fonctionnement et normalement sans nécessité d’ajustement d’incidence. Ils sont proches des traditionnels foils en V qui percent la surface. Peu après le décollage, les foils des flotteurs commenceront à supporter 80 % du poids de bateau, laissant au foil principal et au safran le soin de réguler l’assiette.

Fire arrow is the latest Doug development. It’s a scale model of a 19.5 foot oversquare trimaran (Loa 5.5′, Beam 6.7′, SA 23.5 sq.ft/2.2 sq.m, Weight 21.13 lb/10.5kg). Doug drew a special ama design, which should help the boat to stay stable in rough conditions if the foil be momentarily overpowered.This foiler uses a bi-foiler arrangement on the main hull, with T-Foil with dual midship wands (surface sensor like a Moth) and a rudder T foil. The amas are equipped with curved L foil inspired by TNZ main foil. But on Fire Arrow, they have greater curve to the daggerboard that should give the foil a very good range and normally not requiring angle of incidence adjustment. They will be closer to a "traditional" surface piercing foil. The amas foils will start to support 80% of the boat weight soon after takeoff, leaving the main foil free to control pitch along with the rudder foil.

Fire Arrow

Fire Arrow

L’objectif principal du projet est que le modèle réduit (et dans le futur le trimaran à l’échelle 1) puisse décoller avec 5/6 nœuds de vent grâce aux foils de la coque centrale. Dès que la coque centrale sera décollée, le bateau doit accélérer, ce qui commencera à soulager le foil principale, réduisant la trainée. A probablement 10-12 nœuds, le foil principale sera soulagé à 100% et les foils des flotteurs supporteront la majorité du poids du bateau. Cette configuration doit permettre de réaliser un trimaran très large (rapport largeur / longueur : 1.2), pour faire voler la coque centrale dans le petit temps. Si le vent augmente, la grande largeur permet d’obtenir un fort rappel et le foil principale est en mesure de créer une portance négative qui augmentera le moment de rappel.

The main goal of the project is to take off the model (and the future full size boat), in light wind under 5-6 knots of wind, thanks to the main hull foils. As soon as the main hull lifts off, the boat accelerates, begin to unload the main foil and reducing drag. At probably 10-12 knots, the main foil is 100% unloaded and the amas foils are carrying most of the load. This configuration allows a very wide trimaran (beam about 1.2 times length), to fly the main hull in much lighter wind. If the wind increases, the wide beam provides exceptional righting moment the main foil can create down force which should bring extra righting moment.

Fire Arrow en vol - Fire Arrow during flight

Fire Arrow en vol – Fire Arrow during flight

Foil “I flap” – “I flap” foil

Les foils des flotteurs sont basés sur la configuration des foils en L, aussi appelées “Uptip geometry”. Ces foils ont des “flaps intégrés” pour donner de la portance à très petite vitesse ou pour une très faible dérive. L’idée est que quand l’extrémité du foil sort de l’eau, la plus grande partie de la surface, qui génère la trainée, est hors de l’eau. La plupart des foil « Uptip » ont que le bateau dérive pour correctement fonctionner mais cela ne fonctionne pas à basse vitesse. Doug a prévu de tester le même foil mais sans volet incliné (15°). Doug explique « Aux USA, dans beaucoup d’endroits, le vent « normal » est de 10 nœuds ou moins ! ». C’est pourquoi Doug teste cette configuration normalement capable de voler avec 5 nœuds de vent ou moins ! Le « I flap » est une idée expérimentale, si Doug trouve une meilleure solution, avec moins de trainée, il n’utilisera pas le volet de bord de fuite. Ce foil a une grande surface sur la partie horizontale. La largeur est plus importante sur cette partie que sur la partie verticale. L’allongement semble être faible, mais Doug explique cette forme par l’allongement effectif de ce type de foils. Pour Doug et Greg Ketterman, le réel allongement est basé sur toute la portion immergée du foil. Greg à expliqué à Doug que l’arrondi entre la partie verticale et la partie horizontale du foil permet d’obtenir un allongement efficace important.

The amas foils are based on “L foil” or “Uptip” geometry. They have “integrated flaps” to allow lift at very slow speed or no leeway: “I flap”. The idea is that as the tip breaches the surface the high drag portion of the foil would come clear of the water. Most "UptiP" foils require leeway to work well, but it doesn’t work at low speed. Doug planned to test the same foil but without the 15 degree flap. Doug explains: « In the USA in many areas the "normal" wind is 10 knots or less”. That’s why Doug tries a configuration normally able to fly with 5 knots or less! The I-flap is an experimental idea, if Doug finds a better solution, with less drag, he will not use the flap. This foil has a big surface on the horizontal part. The width is largest on this part than on the vertical zone. The aspect ratio seems to be low, but Doug explains the form of his foil by the effective aspect ratio of this type of hydrofoils. For Doug, and Greg Ketterman, the real aspect ratio is based on the whole immersed portion of the foil. Greg explained to Doug that the radius between the vertical and horizontal portions of the foil allows a high effective aspect ratio.

Pourquoi le nom d’I flap” ? – Why “I flap” name?

Le nom « I Flap » a été choisi par Doug pour : « intrinsic flap » ou « flap Incorporé ». C’est un « volet » moulé sur le foil.

The name "I Flap" was chosen by Doug for represent: "intrinsic flap". It’s a flap molded onto the foil.

Foil “I flap” et possible évolution de la surface - I flap foil and a possible evolution of the surface

Foil “I flap” et possible évolution de la surface – I flap foil and a possible evolution of the surface

 VIDEO

MPX Fire Arrow First Full Flying Foiling on video

Conclusions

Voici un concept original qui utilise les avantages de différentes configurations de foils et de systèmes de contrôle. Fire Arrow est toujours en phase de développement, j’espère que Doug va rapidement trouver le mode d’emploi et les ajustements nécessaires pour passer à l’étape suivante : le modèle à l’échelle 1…

Plus de détails sur les pages de Boatsigns.net et plus particulièrement celle-ci :

What I expect out of this test model

Here is an original concept that utilizes the benefits of different configurations of foils and control systems. Fire Arrow is still in development phases, We may only hope that Doug is going to found quickly the" instructions of use" and the necessary adjustments to move to the next step: the scale model 1…

More details on Boatdesign.net and especially on this page:

What I expect out of this test model

Version FR/EN !?!

Pour être sur du contenu de cet article, je l’ai écris en anglais pour avoir la validation de Doug (désolé pour la qualité de la traduction). Merci Doug pour ton aide.

To be sure about the content of this article, I wrote it in "English" to have the validation of Doug (sorry for the quality of the translation). Thanks Doug for your help.


Classé dans:RC, Trimaran, Voile Tagged: Doug Lord

Le Foiler Artélio

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Par Jean-Marie Clech

Le modélisme radiocommandé que je pratique depuis gamin ne donne pas autant d’adrénaline que les grands modèles mais présentent certains avantages comme le coût réduit ou la mise en œuvre rapide. J’admire profondément ceux qui construisent un voilier pour monter dessus ! Et encore plus si c’est un foiler. Mon ambition se borne aux modèles réduits mais le challenge de la conception et la construction de mon foiler “Artélio” m’ont passionné et beaucoup appris. Il navigue en région parisienne depuis 2012. En voici une vidéo et des commentaires, en espérant que cela puisse aider d’autres constructeurs.

Les sources d’inspiration

J’avais d’abord été séduit par la conception très élégante et moderne du trifoiler Ketterman (1983). C’était en théorie la plus performante, avec sa régulation automatique de l’incidence des foils par palpeurs. J’ai pensé que ce système génial serait trop fragile et d’un réglage difficile en réduction mais j’en gardais le principe des flotteurs rotatif.

Proto RC du Trifoiler – photo Greg Ketterman

Proto RC du Trifoiler – photo Greg Ketterman

Beaucoup de foilers grandeur tirent leur puissance de la largeur et du lest mobile (équipage et/ou ballast). Ils ne sont pas directement déclinables en modèle réduit car le lest mobile donne trop de complications. Parmi les conceptions sans lest mobile qui pouvaient constituer une base à une réduction radiocommandée, j’avais repéré le proto “IUT de la Rochelle” d’Éric Tabarly (1976) et la maquette au tiers de l’Hydroptère d’Alain Thébault (1988).

Proto hydrofoil pour E Tabarly - photo B deguy 1976

Proto hydrofoil pour E Tabarly – photo B deguy 1976

Proto de l’Hydroptère – photo DR

Proto de l’Hydroptère – photo DR

C’est finalement le “Foiler jaune du Bois de Boulogne” découvert sur Youtube en 2009, qui m’a semblé le plus convaincant et m’a incité à me lancer. Conçu dans les années 80 par F. Roussel puis repris par B. Dumas, c’est une configuration qui reste efficace, avec foils en “V” assez avancés et beaucoup de largeur.
Il restait à le copier, d’après quelques photos.

Foiler Dumas 2007 – photo F. Chevrier

Foiler Dumas 2007 – photo F. Chevrier

Les prérequis

Une expérience préalable dans la construction d’avions ou de planeurs me semble plus utile que dans la construction de voiliers. Il s’agit de construire léger mais aussi rigide. Faire voler un voilier nécessite d’aller titiller les limites de la résistance des matériaux. J’ai beaucoup utilisé de structures triangulées, comme les vieux fuselages d’avion.

L’usage de la résine époxy + fibre est incontournable et des notions de moulage sont un plus pour les foils. En dehors de l’électronique, il n’y a aucune pièce achetée. Il faut donc se préparer à tout réaliser soi-même avec astuce car l’accastillage commercialisé convient mal. Par exemple, je fixe la poutre sur la coque avec une lanière en chambre à air (gratuit, incassable, ultra-léger et couleur carbone !).

Les difficultés

Je croyais que l’incidence des fois était stratégique et n’étais pas sur des valeurs à utiliser. Craignant qu’une erreur dans ces paramètres soit rédhibitoire, j’ai choisi de pouvoir régler toutes les incidences à terre, même si cela alourdis et fait perdre de la fiabilité (j’y reviendrais). Je repense en vrac à divers autres mini-challenges rencontrés dans cette construction, comme : puis-je encore alléger cette pièce sans qu’elle ne casse ? Cette vis ou pièce métallique va-t-elle rouiller ? Faut-il accepter une complication à des fins esthétiques ? Et si la coque n’est pas étanche…
Durant la phase de réalisation, l’espoir du succès donne du piquant au projet.

La coque

La finalité de la coque centrale étant de ne plus toucher l’eau, je ne me suis pas attardé sur son hydrodynamisme. Le profil présente peu de creux, comme en Moth, pour être rapidement hors de l’eau. La structure doit être rigide en torsion à cause des efforts latéraux sur le bas du safran. Mon choix d’une construction en couples jetables et longerons bois imposait des bouchains. Une coque moulée en fibre ou en mousse sculptée serait également possible. Je ne pense pas qu’une coque en carbone serait plus légère.

Coque centrale avant / après coffrage – photo « Artelio »

Coque centrale avant / après coffrage – photo « Artelio »

Renforts du puis de mat – photo « Artelio »

Renforts du puis de mat – photo « Artelio »

Les flotteurs “surf”

C’est la principale originalité de ce foiler que je vais tenter de justifier. Les flotteurs classiques (archimédiens) sont très efficaces en charge et à base vitesse, les carènes planantes sont optimums à vitesse intermédiaires et les foils sont extra aux grandes vitesses. L’association d’un flotteur archimédien et d’un foil me semble peu efficace en phase critique de décollage car la petite portion de carène encore immergée sustente peu avec beaucoup de trainée. Avec un flotteur plantant, j’accepte une performance médiocre par vent faible mais je pense décoller plus vite.

Une fois en vol, il peut survenir des décrochages. Un flotteur archimédien qui va plonger avec une vitesse plus élevée que sa vitesse de carène va générer un frein énorme et provoquer la pirouette. Un flotteur planant qui percute l’eau à grande vitesse est bien préférable (à condition que ce soit avec une bonne assiette…). Ma pratique du funboard m’en a convaincu : lorsque l’on navigue dans le clapot et que le flotteur frappe l’eau avec vitesse, la spatule redresse si besoin la carène, l’enfoncement dans l’eau et le frein sont faibles. Pour retrouver cette liberté angulaire du flotteur qui existe en funboard, je l’ai fixé sur la poutre avec une liaison pivot juste freinée par des élastiques.
Le plus spectaculaire exemple du potentiel d’une coque planante est le ricochet d’un galet !

Le dernier avantage est la légèreté d’assemblage flotteur/poutre qui n’a pas à encaisser les efforts de torsion. Le foil est solidaire de l’extrémité de la poutre, ses efforts ne passent pas par le flotteur.

Les flotteurs “surf” - photo « Artelio »

Les flotteurs “surf” – photo « Artelio »

Le balestron intégral

N’ayant qu’une poutre transversale assez avancée, il était difficile de maintenir le mât sur l’arrière avec des haubans ou un pataras (qui limite en plus la surface de grande voile). J’ai donc opté pour le balestron intégral qui est beaucoup utilisé en compétition modèle réduit. Cela offre aussi l’avantage d’un effort réduit sur l’écoute car le foc compense la grande voile. Le treuil et la batterie se voient ainsi allégés.

Les réglages

En voile grandeur comme en réduction, les réglages peuvent aussi se dérégler et ils fragilisent. J’ai tout de même pris l’option de rendre réglable l’incidence des foils pour ne pas avoir à casser si je ne tombais pas juste du premier coup ou pour explorer d’autres réglages. L’ensemble poutre avant + foils pivote via une sorte de bras d’arthur (comme sur un mât de cata). La valeur de l’incidence que j’avais trouvée dans mes recherches était de +2 et c’est effectivement le réglage que je conserve.
Le mécanisme est un peu plus délicat pour le réglage d’incidence du foil arrière. Avec le recul, je le ferais fixe car je ne change jamais le réglage de +0,5°.
La position avant/arrière du centre de gravité, que je pensais décisive comme en avion, ne donne finalement pas lieu à ajustement.

La dérive

En avoir ou pas ? Le schéma théorique des efforts sur un foiler vu de face montre que la dérive est inutile mais après avoir navigué avec et sans, je préfère avec. La dérive améliore la manœuvrabilité. Comme elle prend en charge une partie de l’effet antidérive, cela soulage le foil sous le vent. Il me semble que cela évite certains décrochages. La capacité à voler en remontant au vent est aussi meilleure. J’ai ajouté des winglets en bout de foils qui aident à donner un coup de lof pour soulager dans la risée. Sans ça, le petit bout de foil encore dans l’eau dérapait.

En vol

Après 3 ans de construction, le moment de vérité du premier essai tracté arrive. Pour simuler correctement la poussée des voiles et estimer la vitesse de décollage, il faut attacher le fil à une hauteur réaliste dans le mât et tirer en biais. Tirer dans l’axe et au niveau du pont n’a aucun sens. L’instant où les coques s’élèvent et la tension dans le fil baisse est magique.

Le plan d’eau urbain où je navigue est petit et le vent y est instable. Le poids très réduit du modèle me permet de voler dans du vent modéré, qui est le plus fréquent.
J’ai plusieurs jeux de voile et la possibilité de lester pour les vents plus forts. Une fois en vol, la stabilité est confortable. Je ne connais pas la vitesse maximale mais elle est bien supérieure à celle de la vidéo.

Artelio en vol – photo « Artelio »

Artelio en vol – photo « Artelio »

Le bilan

Un voilier est toujours le plus rapide lorsqu’il est seul ! Je me suis donc confronté en régate avec d’autres trimarans : le bilan est sans appel vu que je suis systématiquement arrivé dernier sur des parcours avec du près et du vent arrière. Un multi foiler semble donc pour l’instant inférieur à un trimaran classique car moins polyvalent. Il faudrait peut-être développer des parcours plus propices à ce genre d’engin car la compétition reste le meilleur moyen de faire progresser le sujet.

Je termine avec un autre avantage amusant et instructif lorsque l’on pilote son jouet depuis la berge plutôt qu’au large sur son vrai.
Je profite de tous les commentaires des enfants, des mamies, des experts… Beaucoup de Béotiens sont convaincus que les voiliers sont lents par nature et ils ne peuvent croire qu’une telle vitesse soit possible sans hélice ! Des petits demandent le même pour Noël. Les prévoyants s’inquiètent des dessalages qui constituent le clou du spectacle. Mon regret est de ne pas pouvoir confier les manettes car le pilotage reste ardu et les berges jamais loin…

Le plan !

Si vous avez lu jusqu’ici, c’est que le sujet vous aura intéressé et peut-être même que certains souhaiteront tenter l’aventure du foil en modèle réduit. Je diffuse gratuitement le plan du foilerArtélio. C’est un fichier PDF à l’échelle 1 avec la géométrie générale.
Demandez-moi le plan ou un fichier DXF sur artelio«at»wanadoo.fr et lancez-vous (remplacer le «at» par @)!

Jean-Marie Clech

 

 

Arteliodesign_157

 


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Ptites News 38

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Entre deux Ptites News je collecte pas mal d’informations. Lors de la mise en ligne, je fais un tri. La somme des liens reste assez importante, vous découvrirez peut être quelques choses que vous n’aviez pas trouvé. Dans cette sélection, je vous conseil les parties intitulées : « Petite bombe » et « Maquettes » dont le nouveau bateau de Julien Bultheel…

A – Voile

1 – « Petite taille »

Bamboo boat

Banboo boat est un bateau volant réalisé à partir de matériaux naturels. C’est Daniel Charles qui m’a parlé de ce projet mené par des anciens de ses élèves de Nantes. Belle idée…

Bamboo boat en vol

Bamboo boat en vol

Flo 1

Nouveau venu dans le monde des engins de série à foils, voici un beau dériveur de 4 m 25 pour 45 kg équipé de foils DSS.

flo1_aeronamics-08-300x141

Petite bombe ?

Quelques info. ICI

Easy to Fly

Il est à l’eau, il sera peut être facile à faire voler… moins à se procurer, 150 000€. A découvrir ICI.

Lokefoil

L’aventure continue pour Loïg Peigné et Kevin Festocq qui investissent dans de nouveaux outillages pour leurs foils de windfoil.

Moth

Juste pour le plaisir de re-visionner cette vidéo qui a de très nombreux mois, Anthony Rezzoug et Benoit Marie sur le Lac de garde.

Rave V

Des nouvelles (pas très fraiches) de ce projet de renouveau du Windrider Rave

rave_v_2

Weta

En 2013, le team Weta à travaillé sur le développement de foils. Mais entre le coût de ce type d’appendices et les dangers liés à la pratique du foil, qui n’était pas en adéquation avec le programme du Weta, le projet a été abandonné (échanges avec Roger Kitchen du Design Team).

weta-vues-cote-f-monsonnec-v1-19-07-16

2 – « Gros »

Banque Pop IX

Il arrive le monstre, quelques articles sur le sujet, ICI et LA. Assemblage prévu à Lorient fin 2016. Avec des foils, bien sur. Les teams des nouveaux ultims ont ils découverts la solution pour réguler sans système de régulation ?

Maserati

De belles images de l’ancien MOD70 Gitana, sur le site du trimaran Maserati.

Class 50 à foils

Evolution chez les 50 pieds multi, ils pourraient être équipés de foils en 2017.

Mini

Des foils sur Arkema le nouveau 6.5 du team et d’autres innovations.

Martin Fisher / la Cup

Toujours intéressant de lire un article où Martin Fisher donne son avis sur les foils.

3 – Vendée Globe

Avec ou sans foils, neufs, anciens ?

Article paru il y a plusieurs mois, sur le Vendée Globe il y aura la bataille avec ou sans foils mais aussi celle avec foils sur bateau neuf ou foils greffés sur bateaux « anciens ».

Tour de l’Ile de Groix

De bien belles images de 60′ sur le site de V&V.

St Michel / Virbac

Nouveaux foils et jolis petits schémas de l’évolution des foils de ce bateau sur Adonnante.

Safran

Pas récente mais une belle vidéo de Safran en nav. sur cette page.

VLP

Un point foils avec VLP de MVPVLP

4 – Maquettes

Julien Butheel News

Vous aviez aimé son tripode RC dans l’article qu’il avait proposé sur foiler, vous aimerez son trimaran. J’échange avec Julien depuis quelques mois sur sont retour aux ailes sous marines. Son superbe nouveau tri navigue avec deux gréements, rigide et souple, et deux types de foils, en V et asservis ! Julien à enregistré une pointe de vitesse à 23.5 km/h avec le gréement classique et, pour le premier essai de la voile rigide, 18.3 km/h ! A suivre…

Papara

Beau tri réalisé par « Yann S » qui navigue à Papara (Polynésie Française).

Régulés

Foils régulés avec palpeurs trainés, essais d’une maquette tractée (2012)

Z

Tri de 1 m avec foils en « Z »

5 – Sécurité

Surf

Après l’accident de Franck Cammas en GC32, voici un article sur un accident de surf à foils

FP

A voir, autant pour se rendre compte des dangers que pour la qualité de la cascade en Flying Phantom…

B – Sans voile

A rames

Je connaissais le vol de yole à foils à un rameur en voici une yole à foils pour 4 rameurs !

SUP

Qui a réussi à passer à coté du matraquage sur le stand up paddle à foils de Kai Lenny ?

Un article, un second, un troisième

Sea Bubbles

Elles verront ou ne verront pas le jour ces bulles ?

Design

Régulièrement, des designers imaginent des engins à foils plus ou moins réalisables. En voici un nouveau petit frère de la pyramide du Louvre.

Jetfoiler

Quand il n’y a ni vent, ni vague le Jetfoiler

Monaco Solar Boat Challenge

Des news de cette rencontre d’engins solaires.

Foiler 41

Premiers Motor Yacht à foils ? Dérivé du HY 41 présenté dans la Ptites News 37 et mis au point par Hydros et JMK concept, le Foiler 41 doit être réalisé par Enata situé à Dubaï. Hydros appartient d’ailleurs désormais à Enata.

 

C – Construction

Profilés

Je crois que j’ai oublié d’en parler, voici pour ceux qui souhaitent se lancer, une bonne méthode pour réaliser des foils !

DIY

Une belle série de vidéos sur la réalisation d’un foil de windfoil. Les autres épisodes sur Youtube.

 

D – Autre chose

Kite

Gurval poursuit ses expérimentations, dont celle de sa Keystone

Char

Pour le plaisir, une belle nav. sur une mer de neige

Avions

Intéressant projet d’avion à « aile rotative » sur le très bon site L’Avionnaire

Encore mieux, pas d’hélice, décollage presque vertical Xplorair….

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Le premier foiler autonome monté sur 2 T-foils et développé par des étudiants de l’EPFL

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Par le « Team HydroContest EPFL 2015-2016 »

Bifoiler en cours de test - photo Adrian Breitenmoser

Bifoiler en cours de test – photo Adrian Breitenmoser

Le prototype construit par les étudiants de l’EPFL a participé à l’HydroContest, un concours étudiant dédié à l’efficience énergétique dans le domaine maritime. Un moteur et une batterie sont imposés aux équipes. Les dimensions des bateaux sont également contraintes, ceux-ci devant rentrer dans une boite de 2.5×2.5x2m et transporter 20kg de lest.  La propulsion est donc identique pour toutes les équipes mais le design est libre.

1 – Un design efficient mais instable par nature

Afin de réduire la trainée, l’équipe s’inspire du Moth Foiler et fait le choix d’un bateau volant sur deux T foils avec une régulation électronique de l’altitude et du roulis (gite).

Le bateau est composé de seulement 2 appendices - photo Adrian Breitenmoser

Le bateau est composé de seulement 2 appendices – photo Adrian Breitenmoser

Cette configuration est instable, comment parvenir à contrôler l’assiette du bateau ?

1.1 – Régulation du roulis par les flaps avant

Sur un Moth Foiler, c’est le barreur qui régule l’assiette du bateau en déplaçant sa masse. Sur un bateau motorisé sans pilote, cette solution n’est pas envisageable. L’équipe se procure des foils de Moth (Mach2) et sectionne le foil avant afin de rendre indépendant les flaps bâbord et tribord. Les flaps sont actués depuis le pont par une tringle reliés à des servo-moteurs.

Séparation des flaps au centre du foil avant – photo Adrian Breitenmoser

Séparation des flaps au centre du foil avant – photo Adrian Breitenmoser

1.2 – Régulation électronique du Roulis

Les drones possèdent un régulateur intégré qui rend le vol stable malgré les perturbations extérieures. Notre bateau rencontre la même problématique : voler alors que le vent, les vagues et les forces inertielles dues au pilotage le déstabilisent.

L’équipe choisit d’utiliser un Pixhawk. Il s’agit d’un contrôleur de drone open-source comprenant des senseurs inertiels, des gyroscopes, et une interface avec le GPS.

Ainsi, le contrôleur détecte la gîte et corrige l’erreur en agissant sur les flaps à une vitesse qui dépend du degré de gite.

Le pilote explique : « Pour prendre des virages j’ordonne au bateau de prendre entre 0 et 10° de gite, alors qu’en ligne droite, il maintient automatiquement son assiette à plat ».

1.3 – Régulation électronique de l’altitude

Palpeur électronique à faible inertie - photo Adrian Breitenmoser

Palpeur électronique à faible inertie – photo Adrian Breitenmoser

Le capteur d’altitude est basé sur le même principe que celui des Moths. Un palpeur est situé à l’avant du bateau, mais ici il est électronique et non mécanique.

Le palpeur est relié à un encodeur rotatif qui détecte les variations d’angle avec une précision de 0.3°. En fonction de l’altitude de vol désirée, le contrôleur va augmenter ou diminuer l’angle d’incidence (et donc la portance) des deux flaps simultanément en plus de corriger la gite.

Une régulation électronique a l’avantage d’être bien plus réactive : la position des servomoteurs est actualisée 100 fois par seconde. De plus, l’utilisation d’un régulateur PID permet de tenir compte du « présent », du « futur » ainsi que du « passé ». C’est plus performant qu’un système mécanique qui, lui, ne prend en compte que l’erreur « présente ».

Cela nécessite évidemment de trouver les bons paramètres afin que l’erreur entre la consigne et le comportement du bateau soit la plus faible possible. Ci-dessous un GIF présentant un planté durant la phase de « tuning » (recherche) des bons paramètres (aussi visible ICI) :

giphy-downsized-large

2 – Electronique et pilotage

Le bateau est propulsé par un moteur, une batterie et un variateur électronique fournis par l’organisation de la course, il développe une puissance théorique de 1.5 kW. Les vitesses maximales obtenues sont de 15 nœuds, pour un poids total de 45Kg.

A cette vitesse, le pilotage nécessite d’être fin sur les gaz. Pour mieux visualiser le comportement du bateau, l’équipe a installé une caméra sur le pont. Elle permet de piloter à distance avec une vue à la première personne.

L'écran qui permet le pilotage à la première personne - photo Adrian Breitenmoser

L’écran qui permet le pilotage à la première personne – photo Adrian Breitenmoser

3 – Fabrication

L’objectif : Fabriquer un bateau léger, rapidement, en minimisant l’impact environnemental

Différents cas de charge sont étudiés : crash en planté, crash latéral et diverses erreurs de pilotage sont simulés. Ces simulations donnent les contraintes que le bateau devra supporter. Si celles-ci sont trop importantes, l’arrangement des plis de carbone (stacking) est modifié et une nouvelle simulation est lancée.

Cas de charge : Crash latéral - simulation Abaqus par Xavier Lepercq

Cas de charge : Crash latéral – simulation Abaqus par Xavier Lepercq

Estimation de la masse de différentes combinaisons - Maxime Burgonse

Estimation de la masse de différentes combinaisons – Maxime Burgonse

L’équipe choisit la combinaison la plus légère et utilise alors du pré-imprégné fourni par NTPT, des powerRibs  (un maillage de fibre de lin tressées) fournies par Bcomp.

De plus, l’équipe étudie l’impact énergétique des matériaux choisis et montre qu’il est faible comparé à d’autres solutions pour ce cas de charge.

Impact énergétique de chaque solution - Maxime Burguonse

Impact énergétique de chaque solution – Maxime Burguonse

Coque avant cuisson avec les PowerRibs - photo Adrian Breitenmoser

Coque avant cuisson avec les PowerRibs – photo Adrian Breitenmoser

Cette vidéo présente les étapes de la construction du bateau.

4 – Le futur

L’HydroContest a lieu chaque année et une nouvelle équipe travaille déjà pour participer à la prochaine édition. Nous vous invitons à suivre l’avancement de la préparation du bateau pour la campagne2017 sur la page Facebook de l’équipe ou sur Twitter.

Note du « metteur en page » 15/11/16

Vous avez aimé l’article « Question/réponse 6 : Possible modélisation de la ventilation » de Robinson Bassy et Grégoire Archambeaud, il y a un complément d’info…

 

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Classé dans:Moteur, Physique, Propulsion, Régulation, RC

Ptites News 41

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Un récap. de nouvelles plus ou moins récentes, n’hésitez pas à compléter cet « article » par vos messages…

1 – Rencontres

Concours Hydros

Article de Var matin sur cette rencontre et un second article qui présente les 8 bateaux français du concours Hydros.

Foiling Week

Sur ce site, belle vidéo de la Foiling Week (juillet 2017), vidéo réalisée par Horue Movie.

Finist’Air Sailing

Du 14 au 17 septembre à eu lieu à Brest une nouvelle rencontre sur foils. Un compte rendu sur Adonnante.

Trophée des Multicoques

Le coureur Marc Guillemot souhaite relancer une rencontre de Multi en Morbihan, comme les trophées des années 80 avec un possible volet pour les engins à foils, l’article de V&V. Présentation du projet par Course au large avec une très belle photo de Paul Ricard.

Paul Ricard version 1984 – photo Jacques Vapillon

2 – Mono

Arkema 6.50 en vol

La bête en vol mais attention aux décrochages !

Monitor

J’ai abordé le sujet lors de la dernière Ptite News, une des ailes  (jamais utilisées) de ce fabuleux canot est en cours de rénovation, voici la suite sur le blog du Mariners Museum.

Figaro 3

Comme vous le savez, le nouveau monotype Figaro, 3ème du nom, est équipé de foils, ceux-ci sont construit chez Mutiplast voir cet article et voici un autre sur le bateau en lui même.

Laser à foil

Ce kit n’est pas récent, un laser à foil était même présent à LSA 2017 mais pour ceux qui ne connaitrait pas ce dériveur en version volante, voici un lien et un second.

Charal

Le nouveau 60 pieds de Jérémy Beyou est déjà en construction !

Le premier bateau volant en 1694 ?

En visite chez un pionnier du foil c’est ce que j’ai découvert au Fort de Bertheaume  près de Brest…

3 – Multi

America’s Cup

« C’est fait », ce sera un mono d’après de nombreux bruits de pontons et Le Matin ch (en honneur du créateur de Foilers !). L’avis de Christian Karcher sur le choix entre cata et mono pour la prochaine cup. Et l’avis de Franck Cammas.

La Cup et G. Verdier

Article pas très récent (juin) une interview de G Verdier qui revient sur sa participation au design Team de TNZ et d’autres points.

Superfoiler

Bateau Australien réalisé des pro. du 18 pieds Australien sur des plans Morelli et Melvin le Superfoiler Grand prix est un « nouveau » hydrofoil et cette foil c’est un trimaran.

Superfoiler – photos site Superfoiler DR

Multi 50

Erwan Le Roux parle de la mise en place des foils sur les multi 50 dans un article de V&V.

Banque Populaire

Des nouvelles de la construction de l’Ultim Banque Pop. Ce qui m’a plus, c’est la première vidéo, souvenir de longues heures passées à poncer et poncer et … dans ce même chantier.

Vampire

Je n’avais aperçu que des photos sur Sailing Anarchy ou Boat design, voici une vidéo de ce beau cata né de la collaboration entre William Sunnucks et le constructeur Graham Eeles.

Foiler 31 pieds

Un petit foiler Fortin à vendre sur Le bon coin.

4 – « Technique »

Des foils fabriqués par un robot

Une présentation du projet de recherche d’Absolute Dreamer lancé avec l’Université de Bretagne Sud sur la fabrication de foils en carbone par drapage automatisé. Article de Bretagne économique et de V&V.

NACA 1938

C’est long, la musique est flippante mais ce comparatif plaque / forme profilée puis profil avec ou sans flap est très amusant, intéressant, passionnant.

  • A 7 mn 02 un essai intéressant de « flap plat » qui ne déforme que l’intrados… On comprend mieux certains flap présents sur les avions.
  • A 7 mn 38, du pur bonheur (!), l’accélération/recollage de la fente du flap !
  • A 8 mn 29 on passe au flap de bord d’attaque…

5 – Planche, kite, surf…

Planche, les forces en présence

Vitesses, limites avec et sans foils, voici un très intéressant article que m’a transmis Allan.…

Foil en kit !

Concept intéressant, performances sûrement moindres qu’un proto, peut être des éléments pas cher pour se lancer dans un engin totalement différent ?

Rivière

Kai Lenny teste le foil en rivière

Philippe Caneri dans ses œuvres !

Quand Philippe utilise un foil de kite comme un Aquaskipper (que Philippe a testé à LSA 2015) !

Et

Lift e foil

Quand le vent est aux abonnés absents : un foil équipé d’un moteur

6 – Moteur

Seair

Le bureau d’études SEAir explore le semi-rigide à foils.

Airfoiler

Vous connaissez sûrement les différents projets de Don Montague. J’étais passé à coté de ce projet à moteur électrique.

Mignon comme tout !

Sympa ce petit canot

Tankfoil !

Projet de transport de char à grande vitesse !

EKRA…

De belles images d’une épave d’Ekranoplan militaire, Russe bien entendu.

Solarboat ROC Friese Poort Sneek

La construction d’un hydrofoil solaire en accéléré !

Hydrofly

J’en ai déjà parlé, pour ceux qui ne serait pas au courant de ce projet d’engin à moteur Aquitain.

Sea Bubble

Un des très nombreux articles sur ce projet ! Sea Bubble sur le Léman. La présentation du modèle de pré-série lors du salon Vivatech.

7 – Maquette

Mini40 trimaran SKYFAL

Oh la belle bête !

T16 Hydrofoil ‘Miss Calypso’

Pour les amoureux des belles réalisations.

Et par ce qu’il navigue voici un lien vers une autre vidéo.

8 – Et aussi

OK, il ne faudrait pas que cette partie devienne plus importante que celle consacrée aux foils. Prévenez-moi si vous assistez à cette dérive ! A quand les photos et vidéos de chats ?

Giroboat Aka Giro Boat (1961)

Incroyable, à voir !

Polar Pod

Il y a de nombreuses années lors de recherches sur les foils (non, sans blague) j’étais tombé sur un article de Popular Mechanics qui présentait le RV Flip. Le RV Flip est un bateau/plateforme américain lancé en 1962 et dont une partie est prévue pour couler afin de le mettre le bateau à la verticale, comme un bouchon de pèche. Jean Louis Etienne reprend l’idée avec Polar Pod Expédition, un concept à découvrir. Pour ceux qui aimeraient en savoir plus, voici un lien Wikipedia qui présente le RV FLIP américain. Ci-dessous, le retournement du Pod américain en 1962.

The Flying Hovercraft

Ca vol et sans foil, à voir ce petit oiseau en toile !

Construction amateur et utilisation d’un arc pour la pèche !

Un arc en tube en PVC réalisée par une Cambodgienne…

Une imprimante 3D

Solaire et à base de sable !

 

Bon, et vous, vous avez des liens à recommander ?

 

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Le Foiler Artélio

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Par Jean-Marie Clech

Le modélisme radiocommandé que je pratique depuis gamin ne donne pas autant d’adrénaline que les grands modèles mais présentent certains avantages comme le coût réduit ou la mise en œuvre rapide. J’admire profondément ceux qui construisent un voilier pour monter dessus ! Et encore plus si c’est un foiler. Mon ambition se borne aux modèles réduits mais le challenge de la conception et la construction de mon foiler “Artélio” m’ont passionné et beaucoup appris. Il navigue en région parisienne depuis 2012. En voici une vidéo et des commentaires, en espérant que cela puisse aider d’autres constructeurs.

Les sources d’inspiration

J’avais d’abord été séduit par la conception très élégante et moderne du trifoiler Ketterman (1983). C’était en théorie la plus performante, avec sa régulation automatique de l’incidence des foils par palpeurs. J’ai pensé que ce système génial serait trop fragile et d’un réglage difficile en réduction mais j’en gardais le principe des flotteurs rotatif.

Proto RC du Trifoiler – photo Greg Ketterman
Proto RC du Trifoiler – photo Greg Ketterman

Beaucoup de foilers grandeur tirent leur puissance de la largeur et du lest mobile (équipage et/ou ballast). Ils ne sont pas directement déclinables en modèle réduit car le lest mobile donne trop de complications. Parmi les conceptions sans lest mobile qui pouvaient constituer une base à une réduction radiocommandée, j’avais repéré le proto “IUT de la Rochelle” d’Éric Tabarly (1976) et la maquette au tiers de l’Hydroptère d’Alain Thébault (1988).

Proto hydrofoil pour E Tabarly - photo B deguy 1976
Proto hydrofoil pour E Tabarly – photo B deguy 1976

Proto de l’Hydroptère – photo DR
Proto de l’Hydroptère – photo DR

C’est finalement le “Foiler jaune du Bois de Boulogne” découvert sur Youtube en 2009, qui m’a semblé le plus convaincant et m’a incité à me lancer. Conçu dans les années 80 par F. Roussel puis repris par B. Dumas, c’est une configuration qui reste efficace, avec foils en “V” assez avancés et beaucoup de largeur.
Il restait à le copier, d’après quelques photos.

Foiler Dumas 2007 – photo F. Chevrier
Foiler Dumas 2007 – photo F. Chevrier

Les prérequis

Une expérience préalable dans la construction d’avions ou de planeurs me semble plus utile que dans la construction de voiliers. Il s’agit de construire léger mais aussi rigide. Faire voler un voilier nécessite d’aller titiller les limites de la résistance des matériaux. J’ai beaucoup utilisé de structures triangulées, comme les vieux fuselages d’avion.

L’usage de la résine époxy + fibre est incontournable et des notions de moulage sont un plus pour les foils. En dehors de l’électronique, il n’y a aucune pièce achetée. Il faut donc se préparer à tout réaliser soi-même avec astuce car l’accastillage commercialisé convient mal. Par exemple, je fixe la poutre sur la coque avec une lanière en chambre à air (gratuit, incassable, ultra-léger et couleur carbone !).

Les difficultés

Je croyais que l’incidence des fois était stratégique et n’étais pas sur des valeurs à utiliser. Craignant qu’une erreur dans ces paramètres soit rédhibitoire, j’ai choisi de pouvoir régler toutes les incidences à terre, même si cela alourdis et fait perdre de la fiabilité (j’y reviendrais). Je repense en vrac à divers autres mini-challenges rencontrés dans cette construction, comme : puis-je encore alléger cette pièce sans qu’elle ne casse ? Cette vis ou pièce métallique va-t-elle rouiller ? Faut-il accepter une complication à des fins esthétiques ? Et si la coque n’est pas étanche…
Durant la phase de réalisation, l’espoir du succès donne du piquant au projet.

La coque

La finalité de la coque centrale étant de ne plus toucher l’eau, je ne me suis pas attardé sur son hydrodynamisme. Le profil présente peu de creux, comme en Moth, pour être rapidement hors de l’eau. La structure doit être rigide en torsion à cause des efforts latéraux sur le bas du safran. Mon choix d’une construction en couples jetables et longerons bois imposait des bouchains. Une coque moulée en fibre ou en mousse sculptée serait également possible. Je ne pense pas qu’une coque en carbone serait plus légère.

Coque centrale avant / après coffrage – photo « Artelio »
Coque centrale avant / après coffrage – photo « Artelio »

Renforts du puis de mat – photo « Artelio »
Renforts du puis de mat – photo « Artelio »

Les flotteurs “surf”

C’est la principale originalité de ce foiler que je vais tenter de justifier. Les flotteurs classiques (archimédiens) sont très efficaces en charge et à base vitesse, les carènes planantes sont optimums à vitesse intermédiaires et les foils sont extra aux grandes vitesses. L’association d’un flotteur archimédien et d’un foil me semble peu efficace en phase critique de décollage car la petite portion de carène encore immergée sustente peu avec beaucoup de trainée. Avec un flotteur plantant, j’accepte une performance médiocre par vent faible mais je pense décoller plus vite.

Une fois en vol, il peut survenir des décrochages. Un flotteur archimédien qui va plonger avec une vitesse plus élevée que sa vitesse de carène va générer un frein énorme et provoquer la pirouette. Un flotteur planant qui percute l’eau à grande vitesse est bien préférable (à condition que ce soit avec une bonne assiette…). Ma pratique du funboard m’en a convaincu : lorsque l’on navigue dans le clapot et que le flotteur frappe l’eau avec vitesse, la spatule redresse si besoin la carène, l’enfoncement dans l’eau et le frein sont faibles. Pour retrouver cette liberté angulaire du flotteur qui existe en funboard, je l’ai fixé sur la poutre avec une liaison pivot juste freinée par des élastiques.
Le plus spectaculaire exemple du potentiel d’une coque planante est le ricochet d’un galet !

Le dernier avantage est la légèreté d’assemblage flotteur/poutre qui n’a pas à encaisser les efforts de torsion. Le foil est solidaire de l’extrémité de la poutre, ses efforts ne passent pas par le flotteur.

Les flotteurs “surf” - photo « Artelio »
Les flotteurs “surf” – photo « Artelio »

Le balestron intégral

N’ayant qu’une poutre transversale assez avancée, il était difficile de maintenir le mât sur l’arrière avec des haubans ou un pataras (qui limite en plus la surface de grande voile). J’ai donc opté pour le balestron intégral qui est beaucoup utilisé en compétition modèle réduit. Cela offre aussi l’avantage d’un effort réduit sur l’écoute car le foc compense la grande voile. Le treuil et la batterie se voient ainsi allégés.

Les réglages

En voile grandeur comme en réduction, les réglages peuvent aussi se dérégler et ils fragilisent. J’ai tout de même pris l’option de rendre réglable l’incidence des foils pour ne pas avoir à casser si je ne tombais pas juste du premier coup ou pour explorer d’autres réglages. L’ensemble poutre avant + foils pivote via une sorte de bras d’arthur (comme sur un mât de cata). La valeur de l’incidence que j’avais trouvée dans mes recherches était de +2 et c’est effectivement le réglage que je conserve.
Le mécanisme est un peu plus délicat pour le réglage d’incidence du foil arrière. Avec le recul, je le ferais fixe car je ne change jamais le réglage de +0,5°.
La position avant/arrière du centre de gravité, que je pensais décisive comme en avion, ne donne finalement pas lieu à ajustement.

La dérive

En avoir ou pas ? Le schéma théorique des efforts sur un foiler vu de face montre que la dérive est inutile mais après avoir navigué avec et sans, je préfère avec. La dérive améliore la manœuvrabilité. Comme elle prend en charge une partie de l’effet antidérive, cela soulage le foil sous le vent. Il me semble que cela évite certains décrochages. La capacité à voler en remontant au vent est aussi meilleure. J’ai ajouté des winglets en bout de foils qui aident à donner un coup de lof pour soulager dans la risée. Sans ça, le petit bout de foil encore dans l’eau dérapait.

En vol

Après 3 ans de construction, le moment de vérité du premier essai tracté arrive. Pour simuler correctement la poussée des voiles et estimer la vitesse de décollage, il faut attacher le fil à une hauteur réaliste dans le mât et tirer en biais. Tirer dans l’axe et au niveau du pont n’a aucun sens. L’instant où les coques s’élèvent et la tension dans le fil baisse est magique.

Le plan d’eau urbain où je navigue est petit et le vent y est instable. Le poids très réduit du modèle me permet de voler dans du vent modéré, qui est le plus fréquent.
J’ai plusieurs jeux de voile et la possibilité de lester pour les vents plus forts. Une fois en vol, la stabilité est confortable. Je ne connais pas la vitesse maximale mais elle est bien supérieure à celle de la vidéo.

Artelio en vol – photo « Artelio »
Artelio en vol – photo « Artelio »

Le bilan

Un voilier est toujours le plus rapide lorsqu’il est seul ! Je me suis donc confronté en régate avec d’autres trimarans : le bilan est sans appel vu que je suis systématiquement arrivé dernier sur des parcours avec du près et du vent arrière. Un multi foiler semble donc pour l’instant inférieur à un trimaran classique car moins polyvalent. Il faudrait peut-être développer des parcours plus propices à ce genre d’engin car la compétition reste le meilleur moyen de faire progresser le sujet.

Je termine avec un autre avantage amusant et instructif lorsque l’on pilote son jouet depuis la berge plutôt qu’au large sur son vrai.
Je profite de tous les commentaires des enfants, des mamies, des experts… Beaucoup de Béotiens sont convaincus que les voiliers sont lents par nature et ils ne peuvent croire qu’une telle vitesse soit possible sans hélice ! Des petits demandent le même pour Noël. Les prévoyants s’inquiètent des dessalages qui constituent le clou du spectacle. Mon regret est de ne pas pouvoir confier les manettes car le pilotage reste ardu et les berges jamais loin…

Le plan !

Si vous avez lu jusqu’ici, c’est que le sujet vous aura intéressé et peut-être même que certains souhaiteront tenter l’aventure du foil en modèle réduit. Je diffuse gratuitement le plan du foilerArtélio. C’est un fichier PDF à l’échelle 1 avec la géométrie générale.
Demandez-moi le plan ou un fichier DXF sur artelio«at»wanadoo.fr et lancez-vous (remplacer le «at» par @)!

Jean-Marie Clech

 

 

Arteliodesign_157

 


Ptites News 38

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Entre deux Ptites News je collecte pas mal d’informations. Lors de la mise en ligne, je fais un tri. La somme des liens reste assez importante, vous découvrirez peut être quelques choses que vous n’aviez pas trouvé. Dans cette sélection, je vous conseil les parties intitulées : « Petite bombe » et « Maquettes » dont le nouveau bateau de Julien Bultheel…

A – Voile

1 – « Petite taille »

Bamboo boat

Banboo boat est un bateau volant réalisé à partir de matériaux naturels. C’est Daniel Charles qui m’a parlé de ce projet mené par des anciens de ses élèves de Nantes. Belle idée…

Bamboo boat en vol
Bamboo boat en vol

Flo 1

Nouveau venu dans le monde des engins de série à foils, voici un beau dériveur de 4 m 25 pour 45 kg équipé de foils DSS.

flo1_aeronamics-08-300x141

Petite bombe ?

Quelques info. ICI

Easy to Fly

Il est à l’eau, il sera peut être facile à faire voler… moins à se procurer, 150 000€. A découvrir ICI.

Lokefoil

L’aventure continue pour Loïg Peigné et Kevin Festocq qui investissent dans de nouveaux outillages pour leurs foils de windfoil.

Moth

Juste pour le plaisir de re-visionner cette vidéo qui a de très nombreux mois, Anthony Rezzoug et Benoit Marie sur le Lac de garde.

Rave V

Des nouvelles (pas très fraiches) de ce projet de renouveau du Windrider Rave

rave_v_2

Weta

En 2013, le team Weta à travaillé sur le développement de foils. Mais entre le coût de ce type d’appendices et les dangers liés à la pratique du foil, qui n’était pas en adéquation avec le programme du Weta, le projet a été abandonné (échanges avec Roger Kitchen du Design Team).

weta-vues-cote-f-monsonnec-v1-19-07-16

2 – « Gros »

Banque Pop IX

Il arrive le monstre, quelques articles sur le sujet, ICI et LA. Assemblage prévu à Lorient fin 2016. Avec des foils, bien sur. Les teams des nouveaux ultims ont ils découverts la solution pour réguler sans système de régulation ?

Maserati

De belles images de l’ancien MOD70 Gitana, sur le site du trimaran Maserati.

Class 50 à foils

Evolution chez les 50 pieds multi, ils pourraient être équipés de foils en 2017.

Mini

Des foils sur Arkema le nouveau 6.5 du team et d’autres innovations.

Martin Fisher / la Cup

Toujours intéressant de lire un article où Martin Fisher donne son avis sur les foils.

3 – Vendée Globe

Avec ou sans foils, neufs, anciens ?

Article paru il y a plusieurs mois, sur le Vendée Globe il y aura la bataille avec ou sans foils mais aussi celle avec foils sur bateau neuf ou foils greffés sur bateaux « anciens ».

Tour de l’Ile de Groix

De bien belles images de 60′ sur le site de V&V.

St Michel / Virbac

Nouveaux foils et jolis petits schémas de l’évolution des foils de ce bateau sur Adonnante.

Safran

Pas récente mais une belle vidéo de Safran en nav. sur cette page.

VLP

Un point foils avec VLP de MVPVLP

4 – Maquettes

Julien Butheel News

Vous aviez aimé son tripode RC dans l’article qu’il avait proposé sur foiler, vous aimerez son trimaran. J’échange avec Julien depuis quelques mois sur sont retour aux ailes sous marines. Son superbe nouveau tri navigue avec deux gréements, rigide et souple, et deux types de foils, en V et asservis ! Julien à enregistré une pointe de vitesse à 23.5 km/h avec le gréement classique et, pour le premier essai de la voile rigide, 18.3 km/h ! A suivre…

Papara

Beau tri réalisé par « Yann S » qui navigue à Papara (Polynésie Française).

Régulés

Foils régulés avec palpeurs trainés, essais d’une maquette tractée (2012)

Z

Tri de 1 m avec foils en « Z »

5 – Sécurité

Surf

Après l’accident de Franck Cammas en GC32, voici un article sur un accident de surf à foils

FP

A voir, autant pour se rendre compte des dangers que pour la qualité de la cascade en Flying Phantom…

B – Sans voile

A rames

Je connaissais le vol de yole à foils à un rameur en voici une yole à foils pour 4 rameurs !

SUP

Qui a réussi à passer à coté du matraquage sur le stand up paddle à foils de Kai Lenny ?

Un article, un second, un troisième

Sea Bubbles

Elles verront ou ne verront pas le jour ces bulles ?

Design

Régulièrement, des designers imaginent des engins à foils plus ou moins réalisables. En voici un nouveau petit frère de la pyramide du Louvre.

Jetfoiler

Quand il n’y a ni vent, ni vague le Jetfoiler

Monaco Solar Boat Challenge

Des news de cette rencontre d’engins solaires.

Foiler 41

Premiers Motor Yacht à foils ? Dérivé du HY 41 présenté dans la Ptites News 37 et mis au point par Hydros et JMK concept, le Foiler 41 doit être réalisé par Enata situé à Dubaï. Hydros appartient d’ailleurs désormais à Enata.

 

C – Construction

Profilés

Je crois que j’ai oublié d’en parler, voici pour ceux qui souhaitent se lancer, une bonne méthode pour réaliser des foils !

DIY

Une belle série de vidéos sur la réalisation d’un foil de windfoil. Les autres épisodes sur Youtube.

 

D – Autre chose

Kite

Gurval poursuit ses expérimentations, dont celle de sa Keystone

Char

Pour le plaisir, une belle nav. sur une mer de neige

Avions

Intéressant projet d’avion à « aile rotative » sur le très bon site L’Avionnaire

Encore mieux, pas d’hélice, décollage presque vertical Xplorair….

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Le premier foiler autonome monté sur 2 T-foils et développé par des étudiants de l’EPFL

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Par le « Team HydroContest EPFL 2015-2016 »

Bifoiler en cours de test - photo Adrian Breitenmoser
Bifoiler en cours de test – photo Adrian Breitenmoser

Le prototype construit par les étudiants de l’EPFL a participé à l’HydroContest, un concours étudiant dédié à l’efficience énergétique dans le domaine maritime. Un moteur et une batterie sont imposés aux équipes. Les dimensions des bateaux sont également contraintes, ceux-ci devant rentrer dans une boite de 2.5×2.5x2m et transporter 20kg de lest.  La propulsion est donc identique pour toutes les équipes mais le design est libre.

1 – Un design efficient mais instable par nature

Afin de réduire la trainée, l’équipe s’inspire du Moth Foiler et fait le choix d’un bateau volant sur deux T foils avec une régulation électronique de l’altitude et du roulis (gite).

Le bateau est composé de seulement 2 appendices - photo Adrian Breitenmoser
Le bateau est composé de seulement 2 appendices – photo Adrian Breitenmoser

Cette configuration est instable, comment parvenir à contrôler l’assiette du bateau ?

1.1 – Régulation du roulis par les flaps avant

Sur un Moth Foiler, c’est le barreur qui régule l’assiette du bateau en déplaçant sa masse. Sur un bateau motorisé sans pilote, cette solution n’est pas envisageable. L’équipe se procure des foils de Moth (Mach2) et sectionne le foil avant afin de rendre indépendant les flaps bâbord et tribord. Les flaps sont actués depuis le pont par une tringle reliés à des servo-moteurs.

Séparation des flaps au centre du foil avant – photo Adrian Breitenmoser
Séparation des flaps au centre du foil avant – photo Adrian Breitenmoser

1.2 – Régulation électronique du Roulis

Les drones possèdent un régulateur intégré qui rend le vol stable malgré les perturbations extérieures. Notre bateau rencontre la même problématique : voler alors que le vent, les vagues et les forces inertielles dues au pilotage le déstabilisent.

L’équipe choisit d’utiliser un Pixhawk. Il s’agit d’un contrôleur de drone open-source comprenant des senseurs inertiels, des gyroscopes, et une interface avec le GPS.

Ainsi, le contrôleur détecte la gîte et corrige l’erreur en agissant sur les flaps à une vitesse qui dépend du degré de gite.

Le pilote explique : « Pour prendre des virages j’ordonne au bateau de prendre entre 0 et 10° de gite, alors qu’en ligne droite, il maintient automatiquement son assiette à plat ».

1.3 – Régulation électronique de l’altitude

Palpeur électronique à faible inertie - photo Adrian Breitenmoser
Palpeur électronique à faible inertie – photo Adrian Breitenmoser

Le capteur d’altitude est basé sur le même principe que celui des Moths. Un palpeur est situé à l’avant du bateau, mais ici il est électronique et non mécanique.

Le palpeur est relié à un encodeur rotatif qui détecte les variations d’angle avec une précision de 0.3°. En fonction de l’altitude de vol désirée, le contrôleur va augmenter ou diminuer l’angle d’incidence (et donc la portance) des deux flaps simultanément en plus de corriger la gite.

Une régulation électronique a l’avantage d’être bien plus réactive : la position des servomoteurs est actualisée 100 fois par seconde. De plus, l’utilisation d’un régulateur PID permet de tenir compte du « présent », du « futur » ainsi que du « passé ». C’est plus performant qu’un système mécanique qui, lui, ne prend en compte que l’erreur « présente ».

Cela nécessite évidemment de trouver les bons paramètres afin que l’erreur entre la consigne et le comportement du bateau soit la plus faible possible. Ci-dessous un GIF présentant un planté durant la phase de « tuning » (recherche) des bons paramètres (aussi visible ICI) :

giphy-downsized-large

2 – Electronique et pilotage

Le bateau est propulsé par un moteur, une batterie et un variateur électronique fournis par l’organisation de la course, il développe une puissance théorique de 1.5 kW. Les vitesses maximales obtenues sont de 15 nœuds, pour un poids total de 45Kg.

A cette vitesse, le pilotage nécessite d’être fin sur les gaz. Pour mieux visualiser le comportement du bateau, l’équipe a installé une caméra sur le pont. Elle permet de piloter à distance avec une vue à la première personne.

L'écran qui permet le pilotage à la première personne - photo Adrian Breitenmoser
L’écran qui permet le pilotage à la première personne – photo Adrian Breitenmoser

3 – Fabrication

L’objectif : Fabriquer un bateau léger, rapidement, en minimisant l’impact environnemental

Différents cas de charge sont étudiés : crash en planté, crash latéral et diverses erreurs de pilotage sont simulés. Ces simulations donnent les contraintes que le bateau devra supporter. Si celles-ci sont trop importantes, l’arrangement des plis de carbone (stacking) est modifié et une nouvelle simulation est lancée.

Cas de charge : Crash latéral - simulation Abaqus par Xavier Lepercq
Cas de charge : Crash latéral – simulation Abaqus par Xavier Lepercq

Estimation de la masse de différentes combinaisons - Maxime Burgonse
Estimation de la masse de différentes combinaisons – Maxime Burgonse

L’équipe choisit la combinaison la plus légère et utilise alors du pré-imprégné fourni par NTPT, des powerRibs  (un maillage de fibre de lin tressées) fournies par Bcomp.

De plus, l’équipe étudie l’impact énergétique des matériaux choisis et montre qu’il est faible comparé à d’autres solutions pour ce cas de charge.

Impact énergétique de chaque solution - Maxime Burguonse
Impact énergétique de chaque solution – Maxime Burguonse

Coque avant cuisson avec les PowerRibs - photo Adrian Breitenmoser
Coque avant cuisson avec les PowerRibs – photo Adrian Breitenmoser

Cette vidéo présente les étapes de la construction du bateau.

4 – Le futur

L’HydroContest a lieu chaque année et une nouvelle équipe travaille déjà pour participer à la prochaine édition. Nous vous invitons à suivre l’avancement de la préparation du bateau pour la campagne2017 sur la page Facebook de l’équipe ou sur Twitter.

Note du « metteur en page » 15/11/16

Vous avez aimé l’article « Question/réponse 6 : Possible modélisation de la ventilation » de Robinson Bassy et Grégoire Archambeaud, il y a un complément d’info…

 

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Ptites News 41

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Un récap. de nouvelles plus ou moins récentes, n’hésitez pas à compléter cet « article » par vos messages…

1 – Rencontres

Concours Hydros

Article de Var matin sur cette rencontre et un second article qui présente les 8 bateaux français du concours Hydros.

Foiling Week

Sur ce site, belle vidéo de la Foiling Week (juillet 2017), vidéo réalisée par Horue Movie.

Finist’Air Sailing

Du 14 au 17 septembre à eu lieu à Brest une nouvelle rencontre sur foils. Un compte rendu sur Adonnante.

Trophée des Multicoques

Le coureur Marc Guillemot souhaite relancer une rencontre de Multi en Morbihan, comme les trophées des années 80 avec un possible volet pour les engins à foils, l’article de V&V. Présentation du projet par Course au large avec une très belle photo de Paul Ricard.

Paul Ricard version 1984 – photo Jacques Vapillon

2 – Mono

Arkema 6.50 en vol

La bête en vol mais attention aux décrochages !

Monitor

J’ai abordé le sujet lors de la dernière Ptite News, une des ailes  (jamais utilisées) de ce fabuleux canot est en cours de rénovation, voici la suite sur le blog du Mariners Museum.

Figaro 3

Comme vous le savez, le nouveau monotype Figaro, 3ème du nom, est équipé de foils, ceux-ci sont construit chez Mutiplast voir cet article et voici un autre sur le bateau en lui même.

Laser à foil

Ce kit n’est pas récent, un laser à foil était même présent à LSA 2017 mais pour ceux qui ne connaitrait pas ce dériveur en version volante, voici un lien et un second.

Charal

Le nouveau 60 pieds de Jérémy Beyou est déjà en construction !

Le premier bateau volant en 1694 ?

En visite chez un pionnier du foil c’est ce que j’ai découvert au Fort de Bertheaume  près de Brest…

3 – Multi

America’s Cup

« C’est fait », ce sera un mono d’après de nombreux bruits de pontons et Le Matin ch (en honneur du créateur de Foilers !). L’avis de Christian Karcher sur le choix entre cata et mono pour la prochaine cup. Et l’avis de Franck Cammas.

La Cup et G. Verdier

Article pas très récent (juin) une interview de G Verdier qui revient sur sa participation au design Team de TNZ et d’autres points.

Superfoiler

Bateau Australien réalisé des pro. du 18 pieds Australien sur des plans Morelli et Melvin le Superfoiler Grand prix est un « nouveau » hydrofoil et cette foil c’est un trimaran.

Superfoiler – photos site Superfoiler DR

Multi 50

Erwan Le Roux parle de la mise en place des foils sur les multi 50 dans un article de V&V.

Banque Populaire

Des nouvelles de la construction de l’Ultim Banque Pop. Ce qui m’a plus, c’est la première vidéo, souvenir de longues heures passées à poncer et poncer et … dans ce même chantier.

Vampire

Je n’avais aperçu que des photos sur Sailing Anarchy ou Boat design, voici une vidéo de ce beau cata né de la collaboration entre William Sunnucks et le constructeur Graham Eeles.

Foiler 31 pieds

Un petit foiler Fortin à vendre sur Le bon coin.

4 – « Technique »

Des foils fabriqués par un robot

Une présentation du projet de recherche d’Absolute Dreamer lancé avec l’Université de Bretagne Sud sur la fabrication de foils en carbone par drapage automatisé. Article de Bretagne économique et de V&V.

NACA 1938

C’est long, la musique est flippante mais ce comparatif plaque / forme profilée puis profil avec ou sans flap est très amusant, intéressant, passionnant.

  • A 7 mn 02 un essai intéressant de « flap plat » qui ne déforme que l’intrados… On comprend mieux certains flap présents sur les avions.
  • A 7 mn 38, du pur bonheur (!), l’accélération/recollage de la fente du flap !
  • A 8 mn 29 on passe au flap de bord d’attaque…

5 – Planche, kite, surf…

Planche, les forces en présence

Vitesses, limites avec et sans foils, voici un très intéressant article que m’a transmis Allan.…

Foil en kit !

Concept intéressant, performances sûrement moindres qu’un proto, peut être des éléments pas cher pour se lancer dans un engin totalement différent ?

Rivière

Kai Lenny teste le foil en rivière

Philippe Caneri dans ses œuvres !

Quand Philippe utilise un foil de kite comme un Aquaskipper (que Philippe a testé à LSA 2015) !

Et

Lift e foil

Quand le vent est aux abonnés absents : un foil équipé d’un moteur

6 – Moteur

Seair

Le bureau d’études SEAir explore le semi-rigide à foils.

Airfoiler

Vous connaissez sûrement les différents projets de Don Montague. J’étais passé à coté de ce projet à moteur électrique.

Mignon comme tout !

Sympa ce petit canot

Tankfoil !

Projet de transport de char à grande vitesse !

EKRA…

De belles images d’une épave d’Ekranoplan militaire, Russe bien entendu.

Solarboat ROC Friese Poort Sneek

La construction d’un hydrofoil solaire en accéléré !

Hydrofly

J’en ai déjà parlé, pour ceux qui ne serait pas au courant de ce projet d’engin à moteur Aquitain.

Sea Bubble

Un des très nombreux articles sur ce projet ! Sea Bubble sur le Léman. La présentation du modèle de pré-série lors du salon Vivatech.

7 – Maquette

Mini40 trimaran SKYFAL

Oh la belle bête !

T16 Hydrofoil ‘Miss Calypso’

Pour les amoureux des belles réalisations.

Et par ce qu’il navigue voici un lien vers une autre vidéo.

8 – Et aussi

OK, il ne faudrait pas que cette partie devienne plus importante que celle consacrée aux foils. Prévenez-moi si vous assistez à cette dérive ! A quand les photos et vidéos de chats ?

Giroboat Aka Giro Boat (1961)

Incroyable, à voir !

Polar Pod

Il y a de nombreuses années lors de recherches sur les foils (non, sans blague) j’étais tombé sur un article de Popular Mechanics qui présentait le RV Flip. Le RV Flip est un bateau/plateforme américain lancé en 1962 et dont une partie est prévue pour couler afin de le mettre le bateau à la verticale, comme un bouchon de pèche. Jean Louis Etienne reprend l’idée avec Polar Pod Expédition, un concept à découvrir. Pour ceux qui aimeraient en savoir plus, voici un lien Wikipedia qui présente le RV FLIP américain. Ci-dessous, le retournement du Pod américain en 1962.

The Flying Hovercraft

Ca vol et sans foil, à voir ce petit oiseau en toile !

Construction amateur et utilisation d’un arc pour la pèche !

Un arc en tube en PVC réalisée par une Cambodgienne…

Une imprimante 3D

Solaire et à base de sable !

 

Bon, et vous, vous avez des liens à recommander ?

 

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Le Foiler Artélio

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Par Jean-Marie Clech

Le modélisme radiocommandé que je pratique depuis gamin ne donne pas autant d’adrénaline que les grands modèles mais présentent certains avantages comme le coût réduit ou la mise en œuvre rapide. J’admire profondément ceux qui construisent un voilier pour monter dessus ! Et encore plus si c’est un foiler. Mon ambition se borne aux modèles réduits mais le challenge de la conception et la construction de mon foiler “Artélio” m’ont passionné et beaucoup appris. Il navigue en région parisienne depuis 2012. En voici une vidéo et des commentaires, en espérant que cela puisse aider d’autres constructeurs.

Les sources d’inspiration

J’avais d’abord été séduit par la conception très élégante et moderne du trifoiler Ketterman (1983). C’était en théorie la plus performante, avec sa régulation automatique de l’incidence des foils par palpeurs. J’ai pensé que ce système génial serait trop fragile et d’un réglage difficile en réduction mais j’en gardais le principe des flotteurs rotatif.

Proto RC du Trifoiler – photo Greg Ketterman
Proto RC du Trifoiler – photo Greg Ketterman

Beaucoup de foilers grandeur tirent leur puissance de la largeur et du lest mobile (équipage et/ou ballast). Ils ne sont pas directement déclinables en modèle réduit car le lest mobile donne trop de complications. Parmi les conceptions sans lest mobile qui pouvaient constituer une base à une réduction radiocommandée, j’avais repéré le proto “IUT de la Rochelle” d’Éric Tabarly (1976) et la maquette au tiers de l’Hydroptère d’Alain Thébault (1988).

Proto hydrofoil pour E Tabarly - photo B deguy 1976
Proto hydrofoil pour E Tabarly – photo B deguy 1976
Proto de l’Hydroptère – photo DR
Proto de l’Hydroptère – photo DR

C’est finalement le “Foiler jaune du Bois de Boulogne” découvert sur Youtube en 2009, qui m’a semblé le plus convaincant et m’a incité à me lancer. Conçu dans les années 80 par F. Roussel puis repris par B. Dumas, c’est une configuration qui reste efficace, avec foils en “V” assez avancés et beaucoup de largeur.
Il restait à le copier, d’après quelques photos.

Foiler Dumas 2007 – photo F. Chevrier
Foiler Dumas 2007 – photo F. Chevrier

Les prérequis

Une expérience préalable dans la construction d’avions ou de planeurs me semble plus utile que dans la construction de voiliers. Il s’agit de construire léger mais aussi rigide. Faire voler un voilier nécessite d’aller titiller les limites de la résistance des matériaux. J’ai beaucoup utilisé de structures triangulées, comme les vieux fuselages d’avion.

L’usage de la résine époxy + fibre est incontournable et des notions de moulage sont un plus pour les foils. En dehors de l’électronique, il n’y a aucune pièce achetée. Il faut donc se préparer à tout réaliser soi-même avec astuce car l’accastillage commercialisé convient mal. Par exemple, je fixe la poutre sur la coque avec une lanière en chambre à air (gratuit, incassable, ultra-léger et couleur carbone !).

Les difficultés

Je croyais que l’incidence des fois était stratégique et n’étais pas sur des valeurs à utiliser. Craignant qu’une erreur dans ces paramètres soit rédhibitoire, j’ai choisi de pouvoir régler toutes les incidences à terre, même si cela alourdis et fait perdre de la fiabilité (j’y reviendrais). Je repense en vrac à divers autres mini-challenges rencontrés dans cette construction, comme : puis-je encore alléger cette pièce sans qu’elle ne casse ? Cette vis ou pièce métallique va-t-elle rouiller ? Faut-il accepter une complication à des fins esthétiques ? Et si la coque n’est pas étanche…
Durant la phase de réalisation, l’espoir du succès donne du piquant au projet.

La coque

La finalité de la coque centrale étant de ne plus toucher l’eau, je ne me suis pas attardé sur son hydrodynamisme. Le profil présente peu de creux, comme en Moth, pour être rapidement hors de l’eau. La structure doit être rigide en torsion à cause des efforts latéraux sur le bas du safran. Mon choix d’une construction en couples jetables et longerons bois imposait des bouchains. Une coque moulée en fibre ou en mousse sculptée serait également possible. Je ne pense pas qu’une coque en carbone serait plus légère.

Coque centrale avant / après coffrage – photo « Artelio »
Coque centrale avant / après coffrage – photo « Artelio »
Renforts du puis de mat – photo « Artelio »
Renforts du puis de mat – photo « Artelio »

Les flotteurs “surf”

C’est la principale originalité de ce foiler que je vais tenter de justifier. Les flotteurs classiques (archimédiens) sont très efficaces en charge et à base vitesse, les carènes planantes sont optimums à vitesse intermédiaires et les foils sont extra aux grandes vitesses. L’association d’un flotteur archimédien et d’un foil me semble peu efficace en phase critique de décollage car la petite portion de carène encore immergée sustente peu avec beaucoup de trainée. Avec un flotteur plantant, j’accepte une performance médiocre par vent faible mais je pense décoller plus vite.

Une fois en vol, il peut survenir des décrochages. Un flotteur archimédien qui va plonger avec une vitesse plus élevée que sa vitesse de carène va générer un frein énorme et provoquer la pirouette. Un flotteur planant qui percute l’eau à grande vitesse est bien préférable (à condition que ce soit avec une bonne assiette…). Ma pratique du funboard m’en a convaincu : lorsque l’on navigue dans le clapot et que le flotteur frappe l’eau avec vitesse, la spatule redresse si besoin la carène, l’enfoncement dans l’eau et le frein sont faibles. Pour retrouver cette liberté angulaire du flotteur qui existe en funboard, je l’ai fixé sur la poutre avec une liaison pivot juste freinée par des élastiques.
Le plus spectaculaire exemple du potentiel d’une coque planante est le ricochet d’un galet !

Le dernier avantage est la légèreté d’assemblage flotteur/poutre qui n’a pas à encaisser les efforts de torsion. Le foil est solidaire de l’extrémité de la poutre, ses efforts ne passent pas par le flotteur.

Les flotteurs “surf” - photo « Artelio »
Les flotteurs “surf” – photo « Artelio »

Le balestron intégral

N’ayant qu’une poutre transversale assez avancée, il était difficile de maintenir le mât sur l’arrière avec des haubans ou un pataras (qui limite en plus la surface de grande voile). J’ai donc opté pour le balestron intégral qui est beaucoup utilisé en compétition modèle réduit. Cela offre aussi l’avantage d’un effort réduit sur l’écoute car le foc compense la grande voile. Le treuil et la batterie se voient ainsi allégés.

Les réglages

En voile grandeur comme en réduction, les réglages peuvent aussi se dérégler et ils fragilisent. J’ai tout de même pris l’option de rendre réglable l’incidence des foils pour ne pas avoir à casser si je ne tombais pas juste du premier coup ou pour explorer d’autres réglages. L’ensemble poutre avant + foils pivote via une sorte de bras d’arthur (comme sur un mât de cata). La valeur de l’incidence que j’avais trouvée dans mes recherches était de +2 et c’est effectivement le réglage que je conserve.
Le mécanisme est un peu plus délicat pour le réglage d’incidence du foil arrière. Avec le recul, je le ferais fixe car je ne change jamais le réglage de +0,5°.
La position avant/arrière du centre de gravité, que je pensais décisive comme en avion, ne donne finalement pas lieu à ajustement.

La dérive

En avoir ou pas ? Le schéma théorique des efforts sur un foiler vu de face montre que la dérive est inutile mais après avoir navigué avec et sans, je préfère avec. La dérive améliore la manœuvrabilité. Comme elle prend en charge une partie de l’effet antidérive, cela soulage le foil sous le vent. Il me semble que cela évite certains décrochages. La capacité à voler en remontant au vent est aussi meilleure. J’ai ajouté des winglets en bout de foils qui aident à donner un coup de lof pour soulager dans la risée. Sans ça, le petit bout de foil encore dans l’eau dérapait.

En vol

Après 3 ans de construction, le moment de vérité du premier essai tracté arrive. Pour simuler correctement la poussée des voiles et estimer la vitesse de décollage, il faut attacher le fil à une hauteur réaliste dans le mât et tirer en biais. Tirer dans l’axe et au niveau du pont n’a aucun sens. L’instant où les coques s’élèvent et la tension dans le fil baisse est magique.

Le plan d’eau urbain où je navigue est petit et le vent y est instable. Le poids très réduit du modèle me permet de voler dans du vent modéré, qui est le plus fréquent.
J’ai plusieurs jeux de voile et la possibilité de lester pour les vents plus forts. Une fois en vol, la stabilité est confortable. Je ne connais pas la vitesse maximale mais elle est bien supérieure à celle de la vidéo.

Artelio en vol – photo « Artelio »
Artelio en vol – photo « Artelio »

Le bilan

Un voilier est toujours le plus rapide lorsqu’il est seul ! Je me suis donc confronté en régate avec d’autres trimarans : le bilan est sans appel vu que je suis systématiquement arrivé dernier sur des parcours avec du près et du vent arrière. Un multi foiler semble donc pour l’instant inférieur à un trimaran classique car moins polyvalent. Il faudrait peut-être développer des parcours plus propices à ce genre d’engin car la compétition reste le meilleur moyen de faire progresser le sujet.

Je termine avec un autre avantage amusant et instructif lorsque l’on pilote son jouet depuis la berge plutôt qu’au large sur son vrai.
Je profite de tous les commentaires des enfants, des mamies, des experts… Beaucoup de Béotiens sont convaincus que les voiliers sont lents par nature et ils ne peuvent croire qu’une telle vitesse soit possible sans hélice ! Des petits demandent le même pour Noël. Les prévoyants s’inquiètent des dessalages qui constituent le clou du spectacle. Mon regret est de ne pas pouvoir confier les manettes car le pilotage reste ardu et les berges jamais loin…

Le plan !

Si vous avez lu jusqu’ici, c’est que le sujet vous aura intéressé et peut-être même que certains souhaiteront tenter l’aventure du foil en modèle réduit. Je diffuse gratuitement le plan du foilerArtélio. C’est un fichier PDF à l’échelle 1 avec la géométrie générale.
Demandez-moi le plan ou un fichier DXF sur artelio«at»wanadoo.fr et lancez-vous (remplacer le «at» par @)!

Jean-Marie Clech

 

 

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Entre deux Ptites News je collecte pas mal d’informations. Lors de la mise en ligne, je fais un tri. La somme des liens reste assez importante, vous découvrirez peut être quelques choses que vous n’aviez pas trouvé. Dans cette sélection, je vous conseil les parties intitulées : « Petite bombe » et « Maquettes » dont le nouveau bateau de Julien Bultheel…

A – Voile

1 – « Petite taille »

Bamboo boat

Banboo boat est un bateau volant réalisé à partir de matériaux naturels. C’est Daniel Charles qui m’a parlé de ce projet mené par des anciens de ses élèves de Nantes. Belle idée…

Bamboo boat en vol
Bamboo boat en vol

Flo 1

Nouveau venu dans le monde des engins de série à foils, voici un beau dériveur de 4 m 25 pour 45 kg équipé de foils DSS.

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Petite bombe ?

Quelques info. ICI

Easy to Fly

Il est à l’eau, il sera peut être facile à faire voler… moins à se procurer, 150 000€. A découvrir ICI.

Lokefoil

L’aventure continue pour Loïg Peigné et Kevin Festocq qui investissent dans de nouveaux outillages pour leurs foils de windfoil.

Moth

Juste pour le plaisir de re-visionner cette vidéo qui a de très nombreux mois, Anthony Rezzoug et Benoit Marie sur le Lac de garde.

Rave V

Des nouvelles (pas très fraiches) de ce projet de renouveau du Windrider Rave

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Weta

En 2013, le team Weta à travaillé sur le développement de foils. Mais entre le coût de ce type d’appendices et les dangers liés à la pratique du foil, qui n’était pas en adéquation avec le programme du Weta, le projet a été abandonné (échanges avec Roger Kitchen du Design Team).

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2 – « Gros »

Banque Pop IX

Il arrive le monstre, quelques articles sur le sujet, ICI et LA. Assemblage prévu à Lorient fin 2016. Avec des foils, bien sur. Les teams des nouveaux ultims ont ils découverts la solution pour réguler sans système de régulation ?

Maserati

De belles images de l’ancien MOD70 Gitana, sur le site du trimaran Maserati.

Class 50 à foils

Evolution chez les 50 pieds multi, ils pourraient être équipés de foils en 2017.

Mini

Des foils sur Arkema le nouveau 6.5 du team et d’autres innovations.

Martin Fisher / la Cup

Toujours intéressant de lire un article où Martin Fisher donne son avis sur les foils.

3 – Vendée Globe

Avec ou sans foils, neufs, anciens ?

Article paru il y a plusieurs mois, sur le Vendée Globe il y aura la bataille avec ou sans foils mais aussi celle avec foils sur bateau neuf ou foils greffés sur bateaux « anciens ».

Tour de l’Ile de Groix

De bien belles images de 60′ sur le site de V&V.

St Michel / Virbac

Nouveaux foils et jolis petits schémas de l’évolution des foils de ce bateau sur Adonnante.

Safran

Pas récente mais une belle vidéo de Safran en nav. sur cette page.

VLP

Un point foils avec VLP de MVPVLP

4 – Maquettes

Julien Butheel News

Vous aviez aimé son tripode RC dans l’article qu’il avait proposé sur foiler, vous aimerez son trimaran. J’échange avec Julien depuis quelques mois sur sont retour aux ailes sous marines. Son superbe nouveau tri navigue avec deux gréements, rigide et souple, et deux types de foils, en V et asservis ! Julien à enregistré une pointe de vitesse à 23.5 km/h avec le gréement classique et, pour le premier essai de la voile rigide, 18.3 km/h ! A suivre…

Papara

Beau tri réalisé par « Yann S » qui navigue à Papara (Polynésie Française).

Régulés

Foils régulés avec palpeurs trainés, essais d’une maquette tractée (2012)

Z

Tri de 1 m avec foils en « Z »

5 – Sécurité

Surf

Après l’accident de Franck Cammas en GC32, voici un article sur un accident de surf à foils

FP

A voir, autant pour se rendre compte des dangers que pour la qualité de la cascade en Flying Phantom…

B – Sans voile

A rames

Je connaissais le vol de yole à foils à un rameur en voici une yole à foils pour 4 rameurs !

SUP

Qui a réussi à passer à coté du matraquage sur le stand up paddle à foils de Kai Lenny ?

Un article, un second, un troisième

Sea Bubbles

Elles verront ou ne verront pas le jour ces bulles ?

Design

Régulièrement, des designers imaginent des engins à foils plus ou moins réalisables. En voici un nouveau petit frère de la pyramide du Louvre.

Jetfoiler

Quand il n’y a ni vent, ni vague le Jetfoiler

Monaco Solar Boat Challenge

Des news de cette rencontre d’engins solaires.

Foiler 41

Premiers Motor Yacht à foils ? Dérivé du HY 41 présenté dans la Ptites News 37 et mis au point par Hydros et JMK concept, le Foiler 41 doit être réalisé par Enata situé à Dubaï. Hydros appartient d’ailleurs désormais à Enata.

 

C – Construction

Profilés

Je crois que j’ai oublié d’en parler, voici pour ceux qui souhaitent se lancer, une bonne méthode pour réaliser des foils !

DIY

Une belle série de vidéos sur la réalisation d’un foil de windfoil. Les autres épisodes sur Youtube.

 

D – Autre chose

Kite

Gurval poursuit ses expérimentations, dont celle de sa Keystone

Char

Pour le plaisir, une belle nav. sur une mer de neige

Avions

Intéressant projet d’avion à « aile rotative » sur le très bon site L’Avionnaire

Encore mieux, pas d’hélice, décollage presque vertical Xplorair….

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